
Les natifs, sont appelés à concentrer leurs projets de développement dans leurs provinces et communes : (Photo Amédée Habimana)
Le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a, dans l’après-midi du 5 février 2024, rehaussé de sa présence, les cérémonies marquant l’échange de vœux des natifs de la nouvelle province de Gitega, à savoir les ressortissants des provinces actuelles de Muramvya, Mwaro, Gitega et Karusi. Les participants ont eu à échanger sur les potentialités que présent cette nouvelle circonscription administrative pour contribuer significativement dans le développement. Le président Ndayishimiye a parlé d’une volonté de bien partager la richesse nationale qui a été à l’origine du nouveau découpage administratif, afin d’éviter la concentration de l’économie dans la ville de Bujumbura.
Ce moment d’échange et de partage d’expérience en prélude au partage d’un verre entre les natifs des quatre actuelles provinces de Gitega, Karusi, Mwaro et Muramvya, a été enrichi par les conseils du chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye. Il a lui même dirigé ces échanges pendant lesquels, les gouverneurs de ces provinces et les natifs, ont été appelés à présenter les projets de développement en cours et ceux en perspectives.
Le président Ndayishimiye a fait savoir aux participants que la nouvelle province de Gitega a des atouts considérables pour contribuer à la réalisation de la vision du Burundi, pays émergeant en 2040 et développé en 2060. Il a cité notamment des ressources humaines et la configuration géographique et historique de cette province. Des secteurs tels que les mines, le tourisme, la transformation agroalimentaire, sont entre autres des piliers qui, une fois bien exploités, feront de Gitega, la référence nationale en matière de développement.
Le redécoupage administratif permettra un partage équitable de la richesse nationale
Revenant sur l’importance du nouveau découpage administratif, le chef de l’Etat a laissé entendre que c’était dans le souci d’assurer un partage équitable de la richesse nationale et du coup, freiner l’exode rural vers la ville de Bujumbura. Actuellement, toutes les activités importantes du pays se concentrent à Bujumbura et les gens ne font que suivre là où il y a de l’argent. Mais, avec la réduction du nombre de provinces de 18 à 5, ça permettra le développement de nouvelles grandes villes et des activités économiques vont s’y concentrer également, ce qui ne va pas sans freiner l’exode rural. Aussi, dans la répartition budgétaire au niveau du gouvernement vers les grands projets de développement au niveau provincial, il sera facile de débloquer de gros moyens pour 5 provinces que pour 18.
Les natifs, sont à leur tour appelés à concentrer leurs projets de développement dans leurs provinces et communes afin de n’oublier aucune localité du Burundi dans le développement.
En sa qualité de natif, le président de la République, a appelé les ressortissants de ces quatre provinces, à l’unité, à l’amour et à la synergie de toutes les forces pour arriver aux objectifs escomptés. M. Ndayishimiye leur a souhaité les meilleurs vœux pour l’année 2024, qu’elle soit pour eux et pour tous les Burundais, une année de prospérité socio-économique.
Amédée Habimana