Le samedi 10 août 2024, le président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye, a effectué une visite surprise dans différents établissements ministèriels et autres lieux publics de la commune urbaine de Mukaza pour se rendre compte de l’état d’hygiène et d’assainissement. Il a ordonné que tout Burundais rende propre son lieu de résidence avant de recommander aux administratifs de prêcher par l’exemple en faisant la propreté à leurs lieux de travail.
« Depuis le lundi 12 juillet 2024, tous les services publics et privés doivent impérativement ouvrir leurs bureaux après avoir fait l’hygiène et l’assainissement dans leurs immeubles et les alentours avant de vaquer à leurs activités quotidiennes ». C’est la décision du président de la république du Burundi Evariste Ndayishimiye, au terme de la descente effectuée par surprise le samedi 10 août 2024 dans différents endroits publics et privés pour se rendre compte de l’état d’hygiène et d’assainissement en mairie de Bujumbura.
Faire preuve de patriotisme
A cette occasion, il est passé dans différents milieux quotidiennement fréquentés, notamment les bâtiments abritant les services des ministères, certains bars, le écoles, les galeries, les restaurants, les caniveaux des voies publiques, etc. Chaque fois, le chef de l’Etat a prodigué des conseils relatifs à l’hygiène à la population, tout en prêchant par l’exemple en faisant lui-même la collecte des déchets ménagers. Selon le président Ndayishimiye, le constat est que les Burundais ont l’habitude de mettre trop d’importance sur leurs soins corporels, mais n’ont pas le caractère inné de rendre propre leurs lieux de résidence. Et certains d’eux ont transformé en dépotoirs les lieux inappropriés. D’après lui, la propreté constitue un signe éloquent de patriotisme. Par ailleurs, a-t-il indiqué, avec l’insalubrité, la population ne peut pas prétendreavoir une bonne santé car dans ce cas, elle est exposée aux maladies des mains sales, voire les maladies épidémiques notamment le choléra, la dysenterie bacillaire, etc., ce qui constitue un frein au développement durable. Pourtant, a-t-il signifié, « nous devons, coûte que coûte, atteindre notre vision, d’émergence de notre patrie ».
Le président Ndayishimiye a lancé un appel vibrant à tous les Burundais en général et les citadins en particulier, à changer de mentalité et à faire de l’hygiène, une activité de routine.
Donathe Ndayisenga