Le ministre en charge de l’Education nationale et de la recherche scientifique, Français Havyarimana a animé un point de presse le lundi 2 septembre 2024 où il a annoncé que le lundi 16 septembre 2024 est le jour de la rentrée scolaire 2024-2025. A cet effet, le journal « Le Renouveau du Burundi » est passé dans certaines écoles de la municipalité de Bujumbura, c’est-à-dire à l’ETS (Ecole technique secondaire de Kamenge), le CREI (Centre de référence pour l’éducation inclusive de Kigobe) et le Lycée municipal de Gikungu. Dans toutes ces écoles, les préparatifs se poursuivent normalement comme les directeurs l’ont signalé.
Selon Jean Bosco Nzitonda, directeur de l’ETS, les préparatifs atteignent une étape satisfaisante. L’école s’est préparée en tenant compte de la prévision du calendrier scolaire, car la rentrée scolaire était prévue pour le 9 septembre 2024. Mais, comme le ministre en charge de l’éducation a communiqué la date exacte pour la rentrée scolaire, l’ETS Kamenge va continuer à faire certaines activités non encore réalisées. Il a indiqué que les activités déjà réalisées sont, entre autres, la réparation des bancs pupitres, des portes surtout celles des latrines, et des marmites étant donné qu’elles sont vétustes. Et comme l’ETS Kamenge accueille un effectif très élevé d’élèves, l’école doit se préparer convenablement en ce qui est de l’hygiène. M. Nzitonda a fait savoir que dans tous les endroits, surtout dans les dortoirs et les réfectoires, l’hygiène a été priorisée. Aussi, l’école est prête pour sensibiliser les élèves pour qu’ils respectent toujours les mesures d’hygiène afin de lutter contre la variole du singe.
Au Lycée municipal de Gikungu, la directrice de cette école, Espérance Kamikazi a indiqué que les préparatifs pour commencer l’année scolaire sont terminés. Cette école va accueillir autour de 650 élèves selon les places disponibles.
Au Centre de référence pour l’éducation, inclusive, les préparatifs sont terminés. Cette école n’enregistre aucun problème concernant le matériel didactique ou les bancs pupitres. Le directeur de cette école, Odifax Ndayikengurutse a fait savoir qu’elle accueille des enfants normaux et ceux vivant avec handicap. Dans chaque classe, il doit y avoir 45 élèves dont 15 vivant avec handicap.Mais, l’effectif peut dépasser ce nombre si un enfant vivant avec handicap se présente à la dernière minute car il doit être accueilli sans condition.
Les enseignants partis à la retraite non encore remplacés, un défi
Du point de vue pédagogique, le directeur de l’ETS Kamenge a précisé qu’il n’y a pas de problèmes évidents car, cette école a du matériel didactique nécessaire. Mais, il a ajouté que le problème qui s’observe concerne les enseignants qui sont partis à la retraite mais qui ne sont pas encore remplacés. Le même problème s’observe au Lycée municipal de Gikungu comme l’indique Mme Kamikazi. Elle a souligné que cette école fait face aussi aux problèmes d’enseignants qui sont partis à la retraite mais qui ne sont pas encore remplacé. Face à ce problème M. Nzitonda manifeste des signes d’espoir que ces enseignants vont être remplacés prochainement, c’est-à-dire avec cette rentrée scolaire car, les rapports sont déjà transmis aux autorités habilitées.
Des enseignants guides sont nécessaires
Le manque d’enseignants s’observe aussi au CREI de Kigobe car dans chaque classe, il devrait y avoir deux enseignants, c’est-à-dire l’enseignant ordinaire et un enseignant guide. Mais, il n y a seulement qu’un enseignant ordinaire. M.Ndayikengurutse a indiqué que ce manque d’enseignants guide freine le rendement étant donné que c’est une école de l’éducation inclusive. Pour dire que les enfants vivant avec handicap ont besoin d’un encadrement spécial qui est difficile à satisfaire par un seul enseignant.
Un défi particulier au Lycée municipal de Gikungu est que cette école n’a pas de clôture. Cela freine les activités concernant la gestion des élèves mais aussi les cas de vol s’observent. Concernant la gestion des élèves, ces derniers peuvent faire l’école buissonnière surtout que les encadreurs sont aussi en nombre insuffisant. Mme Kamikazi interpelle les autorités habilitées à contribuer pour que cette école ait une clôture. Elle a aussi des inquiétudes concernant le fonctionnement de l’école pour cette année car, les prix du matériel didactique, c’est-à-dire les registres, les craies, les cahiers, ont augmenté sensiblement alors que le minerval des élèves reste le même.
L’internat au CREI est nécessaire
Comme le CREI accueille les enfants vivant avec handicap de toutes sortes, l’encadrement de ces derniers n’est pas toujours facile car chaque cas nécessite une attention particulière, non seulement ils ont besoin d’apprentissage, mais aussi de l’affection. Aussi, ils ont une lenteur dans leur apprentissage. D’après M. Ndayikengurutse, pour améliorer le rendement de ces enfants, il leur faut tout le temps un encadrement et cela est possible s’ils sont hébergés ensemble.Toutefois, il a souligné que grâce aux efforts fournis par les enseignants, le taux de réussite à cette école est satisfaisant. Il a précisé qu’au concours national, édition 2024, le taux de réussite est de 98%.
Tous ces directeurs ont pris l’occasion d’inviter les élèves qui vont commencer l’année scolaire à se préparer sérieusement avec l’objectif de bien réussir. Aussi, ils ont interpellé les parents à suivre leurs enfants lorsqu’ils sont à la maison mais aussi d’être en contact avec l’école afin de se suivre de l’avancement de leurs enfants.
FidèsNdereyimana