A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale contre la polio célébrée le 24 octobre de chaque année, le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida à travers son Programme élargi de vaccination (Pev) a organisé, le jeudi 23 octobre 2024, avec les partenaires au développement, une conférence de presse.
Le secrétaire permanant au ministère ayant la santé dans ses attributions, Pascal Ndayongeje, qui a représenté le ministre dans cette activité, a fait savoir que la poliomyélite est une maladie virale qui peut entrainer des paralysies permanentes et la mort. Selon lui, le pays enregistre des avancées significatives en matière d’éradication de ladite maladie malgré quelques défis notamment l’existence d’enfants zéro dose, faible intégration et implication du secteur privé dans les activités de vaccination, faible implication de certains administratifs à la base et des leaders religieux, etc.
Aucun cas identifié depuis environ du 10 mois au Burundi
M. Ndayongeje a précisé, dans une déclaration à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la poliomyélite qu’avec l’appui des partenaires, de l’IMEP (Initiative monde pour l’éradication de la polio) et les autres partenaires au développement, le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida a lancé une campagne de vaccination de riposte contre cette maladie en trois passages. « Et cette dernière a été couronnée de succès avec une couverture vaccinale de 98%. Cette intervention a permis de couper court avec la transmission du poliovirus. Depuis environ 10 mois, le pays n’a identifiée aucun cas confirmé de poliovirus, que ce soit chez les humains ou dans la surveillance environnementale.
Pour garder ce statut de pays sans poliovirus, il est impératif de faire une priorité en renforçant des mesures à réponse de couverture vaccinale inadéquate. « Pour réussir ce pari, j’appelle la population burundaise, toutes les parties prenantes à conjuguer leurs efforts pour atteindre notre objectif d’une couverture maximale de 95% à l’échelle nationale afin d’empêcher l’apparition de nouvelle flambée épidémique », a-t-il précisé.
Tout le monde est appelé à promouvoir la vaccination
« Nous appelons les institutions étatiques , les organisations non gouvernementales, les médias les professionnelles de santé et chaque citoyen à promouvoir la vaccination en s’assurant que tous les enfants reçoivent les vaccins nécessaires pour les protéger contre la poliomyélite, sensibiliser la population à travers le partage d’informations sur l’importance de la vaccination, les moyens de prévention, soutenir les initiatives locales en participant aux campagnes de vaccination et en soutenant les efforts de surveillance pour éradiquer la maladie », a poursuivi le secrétaire permanent au ministère de la santé.
M. Ndayongeje lance particulièrement un appel vibrant aux parents, tutelles d’enfants de faire vacciner leurs enfants en respectant le calendrier vaccinal de routine en vigueur qui se fait selon le rythme suivant : à la naissance, à un mois et demi, deux mois et demi, trois mois et demi, 9 mois et une année et demi.
Signalons que cette activité a vu la participation des partenaires au développent notamment l’OMS, l’Unicef, Rotary, etc. et les médias.
Eliane Nduwimana