Comme les autres jeux sportifs, le jeu de luttes associées a ses modes d’arbitrage. S’entretenant avec la rédaction du Renouveau, Elie Nibizi, président de la Fédération burundaise de luttes associées fait savoir que ce sport se joue par catégorie d’âges et de poids. Quant à l’évaluation des lutteurs, celui qui possède beaucoup de points à la fin du jeu est celui qui a gagné. Il parle également des fautes à éviter.
Selon M. Nibizi, quatre types de luttes sont à distinguer à savoir la lutte traditionnelle ou lutte libre, la lutte olympique, la lutte féminine et la lutte gréco-romaine. Les catégories d’âges et de poids sont également prises en compte pour choisir les lutteurs. Pour la catégorie d’âges, il ya les cadets, qui sont les moins de 17 ans, les juniors les moins de 20 ans et les séniors de plus de 20 ans. Il ya également la catégorie des minimes de moins de 15 ans. Les catégories de poids varient selon les catégories d’âges et du type de lutte. Ainsi par exemple, pour la lutte libre, dans la catégorie des seniors et des juniors, on a dix catégories de poids (57kg, 61kg, 65kg, 70kg, 74kg, 79kg, 86kg, 92kg, 97kg et 125 kg). Et pour la lutte féminine, on a, chez les juniors et les seniors, également dix catégories de poids (50kg, 53kg, 55kg, 57kg, 59kg, 62kg, 65kg, 68kg, 72kg et 76kg)
Des techniques pour gagner
Comme le précise M. Nibizi, la lutte associée est un combat entre deux individus ; chacun voulant ramener l’autre par terre et l’immobiliser. Le jeu se pratique sur tapis, dans un cercle de 12m de diamètre. En pleine lutte, un point est accordé à celui qui parvient à ramener l’autre par terre et l’immobiliser quelques secondes, les épaules touchant sur la terre. Amener son adversaire à l’extérieur du cercle est également sanctionné par un point. Et si l’un des lutteurs arrache l’autre en le faisant passer dessus la tête pour le ramener par terre, c’est la technique de grande amplitude sanctionnée par 4 points. A la fin du jeu, on compte les points et celui qui en a beaucoup a gagné.
Entre autres fautes dans le jeu de luttes associées, l’interlocuteur cite le fait de lutter si on n’a pas coupé les ongles et prendre par le cou l’adversaire. L’arbitre punit également la passivité c’est-à-dire si l’un des lutteurs ne fait que reculer seulement au lieu d’attaquer ; un point est accordé à l’autre.
Eric Sabumukama