
Le bilan des activités est la résultante d'une quadruple ambition
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement Albert Shingiro a dressé le jeudi 9 février 2023, le deuxième bilan trimestriel des activités planifiées au titre de l’année budgétaire 2022-2023. Le bilan des activités est la résultante d’une quadruple ambition.
« S’agissant des relations avec les pays voisins, le bon voisinage constitue un des points cardinaux de notre politique étrangère. Au cours de la période considérée, nous avons poursuivi notre action diplomatique en vue de la normalisation de nos relations avec le Rwanda. Ces relations sont aujourd’hui à un stade satisfaisant », a précisé Albert Shingiro, ministre en charge des relations extérieures.
Le Burundi contribue au retour à la paix en RDC aux côtés des autres pays de la CEA (Communauté est-africaine) dans le cadre de l’initiative de Nairobi et celle de Luanda, à la fois par le biais du processus politique et le déploiement d’une force régionale pour apporter un appui à la force congolaise en vue de mettre hors d’état de nuire les forces négatives et les terroristes qui pullulent à l’Est de la RDC. Ainsi, beaucoup d’avancées sont enregistrées, a-t-il ajouté.
La dynamique dans la mise en œuvre de la diplomatie économique est aujourd’hui bien engagée car beaucoup d’activités ont été menées dans ce cadre. En ce qui concerne la promotion de la coopération internationale, le Burundi a participé à plusieurs réunions et forums.
Pour ce qui est des actions phares réalisées au niveau de l’administration centrale, M. Shingiro a insisté sur les activités qui s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la bonne gouvernance et du développement des infrastructures publiques.
Insuffisance des moyens matériels et financiers, manque d’un bâtiment abritant tous les services du ministère, principaux défis
Quant aux défis rencontrés par ledit ministère, M. Shingiro a indiqué qu’ils sont de deux ordres dans la mesure où le premier est lié à l’insuffisance des moyens matériels et financiers qui fait que certaines actions connaissent des difficultés dans l’exécution. « Il s’agit d’un défi commun à tous les services publics. Nous devons travailler ardemment au niveau de l’Etat pour que le budget alloué aux programmes prioritaires puisse être dégagé sans trop de peines ».
Le deuxième défi concerne le manque d’un bâtiment pouvant abriter tous les services du ministère. « La solution à ce défi pourra cependant être trouvée avec la mise en œuvre du projet de construction du bâtiment du ministère avec notre partenaire chinois », a souligné Albert Shingiro.
Yvette Irambona