Le ministère de l’Education nationale et de la recherche scientifique organise du 3 au 5 décembre 2024 un forum national sur l’éducation des filles et femmes. Il est organisé sous le thème : «Promouvoir l’éducation des filles et femmes: une stratégie pour garantir un accès équitable et inclusif tout au long de la vie ».
Dans son discours d’ouverture, la Première dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye a fait savoir que le présent forum donne l’opportunité des acteurs intervenant dans le secteur de l’éducation d’échanger sur son état des lieux de dans le monde en général, et au Burundi en particulier. Elle a rappelé que l’éducation des filles est une préoccupation de tout un chacun. C’est pour cette raison que ledit forum est une occasion d’échanger sur les opportunités et les défis auxquels les filles confrontent pour avoir un accès équitable et inclusif tout au long de leur vie.
Mme Ndayishimiye a signalé qu’il y a des avancées significatives dans le secteur de l’éducation des filles : « Nous constatons que l’éducation des filles a connu des avancées. Aujourd’hui, les filles sont présentes dans tous les domaines notamment les forces de l’ordre, les carrières scientifiques ainsi que les secteurs techniques, etc ».
Mme Ndayishimiye a cependant déploré qu’il se remarque encore des discriminations des filles et femmes dans différentes familles et particulièrement dans les différentes confessions religieuses. Elle a profité de cette occasion pour lancer un appel à tous les intervenants dans la promotion de l’éducation de la fille burundaise de travailler en synergie pour que ce domaine soit une réussite. Elle a remercié les partenaires dans ledit domaine de continuer à appuyer le Burundi pour promouvoir l’éducation des filles.
Travailler en synergie pour réussir l’éducation des filles
Quant au ministre de l’Education nationale et de la recherche scientifique, François Havyarimana a rappelé que la Constitution du Burundi reconnaît un droit de l’éducation pour tous sans distinction aucune. Il a affirmé que l’éducation des filles a connu des avancées significatives compte tenu des effectifs des filles qui terminent les études secondaires.
Il a précisé cependant que les études déjà menées ont montré que les filles et les femmes ont tendance à se sous-estimer pour fréquenter différents domaines. « C’est pour cette raison que nous devons conjuguer ensemble les efforts pour faire face à différents défis qui freinent l’éducation des filles. Il faut donner la chance de retourner à l’école aux filles qui ont contracté des grossesses non-désirées, sensibiliser les responsables des établissements scolaires sur l’encouragement des filles pour fréquenter les filières scientifiques et techniques ainsi que de décourager le comportement indigne des enseignants qui font la cour à leurs élèves dans le but de les engrosser ».
M. Havyarimana a de ce fait, interpellé tout un chacun de fournir des efforts dans le but de promouvoir d’une façon remarquable l’éducation des filles.
Rose Mpekerimana