Après les informations qui ont été diffusées sur les ondes de la radio nationale, sur la page facebook de la radio télévision isanganiro et qui sont partagées à travers des groupes WhatsApp depuis le 16 juillet 2024, sur un cas présumé de maladie de Mpox, également appelé « variole du singe », la ministre de la santé publique et de la lutte contre le Sida, Lydwine Baradahana a sorti, le jeudi 18 juillet 2024, un communiqué de clarification. Dans ce communiqué, elle a précisé qu’après analyse des échantillons par le Laboratoire national de référence de l’INSP, les résultats sont révélés négatifs à MPox.
Dans ce communiqué, la ministre Baradahana explique qu’il s’agit d’une fille de 9 ans qui a été consulté, le 07 juillet 2024, à la clinique Muramba en commune Mugamba de la province de Bururi pour les éruptions généralisées, une toux, une fièvre à 40 degrés Celsius. Malheureusement, cette fille est décédée le lendemain 8 juillet 2024. La même symptomatologie a été observée chez deux autres membres de sa famille. Deux autres cas suspects ont été signalés à l’hôpital militaire de Kamenge et à l’hôpital de police en mairie de Bujumbura et sont sous suivi médical.
Après avoir appris ces informations, le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le Sida a vite dépêché des équipes multidisciplinaires, avec l’appui de l’OMS, pour mener des investigations approfondies et faire des prélèvements pour analyse au laboratoire. Au total, 5 personnes ont été prélevées. Après analyse des échantillons par le Laboratoire national de référence de l’INSP, précise-t-elle, les résultats se sont révélés négatifs à Mpox. A l’état actuel des choses, les équipes d’investigation sont occupées à effectuer des tests de diagnostic différentiel pour éliminer d’autres pathologies comme la varicelle, la rougeole, l’herpès, la syphilis et des allergies médicamenteuses
La ministre Baradahana exhorte la population à rester vigilante et à appliquer rigoureusement les mesures de prévention recommandées contre les maladies infectieuses, surtout dans le contexte actuel où notre sous région fait face à une résurgence de pathologie épidémique comme le Mpox à l’est de la République démocratique du Congo.
Eric Sabumukama