Dans la soirée du lundi 2 septembre 2024, le ministre de l’Education nationale et de la recherche scientifique, François Havyarimana a animé un point de presse sur les préparatifs de la rentrée scolaire 2024-2025. Concernant le concours national de certification et d’orientation, il est admis à l’enseignement post fondamental, tout lauréat qui a obtenu au moins une note de 64/200, c’est-à-dire 32%. Pour les écoles à régime d’internat et les lycées publics de la mairie de Bujumbura, la note retenue est de 101/200, c’est-à-dire 50.5%. La rentrée scolaire pour l’année scolaire 2024-2025 est fixée pour le lundi 16 septembre 2024.
Le ministre en charge de l’éducation a fait savoir que le taux de réussite au concours national 2023-2024 est de 79,8%. En effet, en tenant compte des places disponibles dans les classes de 1erè années de l’enseignement post fondamental, le ministère en charge de l’éducation a pris la décision qu’il est admis à l’enseignement post fondamental général, pédagogique et technique, tout lauréat ayant obtenu une note supérieur ou égale à 64/200 soit 32%. L’effectif des élèves qui ont échoué au concours national est de
16 097, une moyenne de 135 élèves par commune ou 5 élèves par colline. Ces derniers peuvent se faire inscrire dans les centres d’enseignement des métiers ou redoubler de classe si les places sont disponibles. L’admission à l’enseignement post fondamental aux écoles publiques aux filières technique, scientifique, langue et pédagogique à régime d’internat et les écoles publiques en mairie de Bujumbura est fixée à une note supérieur ou égale à 101/200 soit 50.5%.
Les élèves batwa qui ont eu au moins 32% ont le droit d’entrer à l’internat
Havyarimana a précisé que cette année, le ministère en charge de l’éducation a augmenté de 5 000 l’effectif des élèves qui vont être accueillis à l’internat. Pour plus d’équité, les élèves de la communauté batwa qui ont eu au moins 32% seront orientés dans les écoles à régime d’internat mais ils peuvent être orientés dans les lycées communaux s’ils le désirent. L’orientation dans les écoles d’excellence est fonction des places disponibles mais les lauréats doivent avoir une note la plus élevée dans leurs provinces.
En tenant compte du taux de réussite au concours national, la province de Karusi vient en premier lieu avec une moyenne de 97,16%. Et la Mairie de Bujumbura vient en dernier lieu avec une moyenne de 67,53%.
Neuf provinces n’ont pas pu avoir les lauréats correspondant aux quotas qui leur étaient réservés
Le ministre en charge de l’éducation a précisé qu’à côté du concours national, de certification et d’orientation à l’enseignement post fondamental, il y a eu aussi un concours d’orientation en 7ème année dans les écoles d’excellence.Il a précisé qu’au total 240 places sont disponibles dans les cinq écoles d’excellence implantées dans les cinq régions du pays. Le quota alloué à chaque province doit être réparti dans toutes les communes de cette province. Cependant, 70% est une note en dessous de laquelle, le candidat ne peut pas être orienté dans une école d’excellence même s’il a la meilleure note dans sa province.
Havyarimana a déploré que pour cette année, 9 provinces n’ont pas pu avoir tous des lauréats correspondant aux quotas qui leur étaient réservés. La province de Bubanza a eu 3 places alors qu’elle avait droit à 15 places, la province de Kayanza a eu 6 places alors qu’elle avait droit à 15 places, la province de Karusi a eu 12 places au lieu de 15 places, la province de Kirundo a eu 11 places au lieu de 15, la province de Muramvya a eu 11 places au lieu de 15, la province de Muyinga a eu 14 au lieu de 15, la province de Mwaro a eu 10 alors qu’elle avait droit à 15, la province de Rumonge a eu 8 places au lieu de 10 places et la province de Rutana a eu 8 places au lieu de 10 places.
Le ministre en charge de l’éducation a précisé que le lycée de Musenyi va manquer un effectif de 12 élèves parmi les 60 élèves qu’elle devrait accueillir. C’est pourquoi ces 12 proviendront dans les provinces qui ont eu les lauréats de plus de 70%. Il a interpellé les directeurs provinciaux de l’enseignement dans ces 9 provinces de fournir beaucoup d’efforts afin de récupérer leurs places l’année prochaine.
Fidès Ndereyimana