Le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida a organisé, le jeudi 23 septembre 2021, un atelier national de présentation, de plaidoyer et d’orientation sur l’Observatoire national de la santé publique (ONSP) du Burundi. Cet observatoire constitue un pilier important pour l’intelligence sanitaire dans le processus de la couverture sanitaire universelle.
Dans son discours d’ouverture de l’atelier, l’assistant du ministre en charge de la santé publique, Onesphore Nzigirabarya a indiqué que la création de l’ONSP au Burundi se situe dans la dynamique de promotion de la collaboration en matière de partage des données, d’informations et de connaissances en santé en vue de combler le gap qui existe en la matière. C’ est une occasion offerte aux différents acteurs impliqués dans la production, la transmission, l’analyse et la diffusion des données de santé pour prendre connaissances de l’ONPS en cours de création au Burundi, ses objectifs, ses résultats attendus sur le court et le moyen terme. Il permettra également de clarifier son encrage institutionnel, de définir les rôles des différents partenaires dans cet édifice et d’élaborer ensemble une feuille de route devant conduire à la création et au fonctionnement effectif de cet observatoire.
Un outil de valorisation des statistiques sanitaires
Selon le délégué du représentant de l’OMS au Burundi, Yao Kouadio Theodore, c’est un guichet unique des données de santé, ayant pour rôle principal la collecte, la centralisation des bases factuelles, la surveillance épidémiologique et les tendances sanitaires, toutes choses nécessaires à la prise de décision efficace en matière de santé. Il a ajouté qu’il n’est pas un outil de plus en termes de production des données sanitaires, encore moins un système qui vient dédoubler les dispositifs déjà en place dans les structures sanitaires, mais un outil de valorisation des statistiques sanitaires disponibles et accessibles en temps réel.
En ajoutant la composante « Connaissances » en 2020, a-t-il conclu, l’OMS a voulu mettre à disposition un guichet unique qui comblera le fossé entre la recherche et les décideurs afin d’accélérer les progrès vers l’accès à des services de santé abordables et de qualité.
Emelyne Iradukunda