Sous le haut patronage du ministre Thaddée Ndikumana, le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida a organisé, le mardi 12 octobre 2021, une réunion avec les partenaires techniques et financiers dans le cadre de concertation pour la santé et le développement. Cinq points étaient à l’ordre du jour, notamment la présentation des préparatifs de la vaccination contre la Covid-19.
« C’est une réunion qui est tenue chaque trimestre, les cinq points à l’ordre du jour figurent notamment l’évaluation de la chirurgie de district au Burundi qui est en train d’être implimentée à travers les différents hôpitaux de l’intérieur du pays. Elle concerne la transmission des connaissances de la part des médecins chirurgiens spécialistes qui enseignent les médecins et anesthésistes qui prestent au niveau des hôpitaux de district. Dans cette activité, la population est interpelée à bénéficier de cette spécialisation surtout pour les populations qui ont des pathologies connexes et qui nécessitent la chirurgie», a dit le ministre en charge de la Santé publique, Thaddée Ndikumana.
Au cours de ces trois dernières années, ajoute-t-il, le gouvernement a fait un effort important dans le financement de la santé. Les défis signalés sont notamment liés à la transparence au niveau des financements pour le compte de la santé de la population qui doivent montrer à quoi ils ont servi en rapport avec la santé de la population.
Prestation des agents communautaires
Au cours de cette réunion, le plan stratégique de lutte contre le paludisme 2021-2027 a été validé. La nouveauté dans cette stratégie étant que le ministère va travailler avec les agents communautaires sur toutes les collines pour faire le dépistage du paludisme au moyen des tests rapides au niveau de toute la population. Ces agents procéderont aussi au traitement de première ligne. L’innovation dans cette stratégie est que la campagne de distribution des moustiquaires sera suivie d’une distribution continue des moustiquaires imprégnés d’insecticide à longue durée d’action (Miilda) sans campagne. Ces moustiquaires seront corolaires de types de moustiques identifiés dans chaque région.
Selon le ministre Ndikumana, les cas positifs à la Covid-19 ont tendance à diminuer surtout à l’intérieur du pays mais aussi en mairie de Bujumbura. A partir du 1 er novembre, des sites de dépistage à la Covid-19 seront installés sur toutes les routes nationales donnant accès à ville de Bujumbura. Ces sites vont permettre aux gens qui n’ont pas eu de temps de se faire dépister dans les sites érigés, de le faire avant de sortir de la ville de Bujumbura. Et ils recevront aussi un certificat d’une validité d’un mois pour que la personne dépistée puisse circuler librement.
Le vaccin sera volontaire
Pour le ministre Ndikumana, le vaccin contre la Covid-19 sera donné, dès la semaine prochaine à toute personne qui en éprouve le besoin, mais qui remplit les conditions. Car, le vaccin sera donné à ceux qui feront d’abord le dépistage pour éviter de vacciner ceux qui sont déjà contaminés. Les prestataires des soins, les personnes qui ont des maladies chroniques, les personnes âgées de plus de 60 ans ainsi que les voyageurs sont ciblés en premier lieu à se dépister. Mais aussi tous ceux qui veulent être vaccinés devront d’abord être dépistés. Le vaccin pour ceux qui le désirent se fera dans les centres de dépistage et il sera donné gratuitement. Un don des premiers 500 mille doses de vaccin en provenance de la République populaire de Chine sera reçu jeudi le 14 octobre 2021 à Bujumbura. Les autres doses seront reçues le 25 octobre 2021. Le vaccin se fera volontairement. Après vaccination, la personne vaccinée recevra un certificat de vaccination.
Eliane Nduwimana