Le ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias, Léocadie Ndacayisaba, a animé, le vendredi 23 février 2024, à Bujumbura,une conférence de presse sur la recrudescence des cas de vol via lumicash et ecocash et d’autres cas d’escroqueries. Cette conférence a été tenue dans le but d’informer la population sur ces types de cas de vols et escroquerie afin qu’elle sache à qui elle s’adresse et ce que le ministère ayant la communication dans ses attributions est en train de faire
Mme Ndacayisaba informe que dans certains cas de vol, des voleurs téléphonent les gens leurs victimes en lieu et place de responsables d’une institution quelconque en disant que ladite institution est en train de recruter. Dans certains cas, les voleurs demandent d’envoyer une telle somme à un numéro de téléphone donnée qui va servir pour acheter par exemple des uniformes et d’ouvrir les comptes bancaires. Les autres se donnent le nom des employés de Lumitel ou d’Econet en disant qu’ils sont entrain de renouveler l’enregistrement des numéros de téléphones dans le but de savoir Code PIN ,OTP Code, Code de bon et autres. Les gens escroqués devraient porter plaintes à l’ Agence de régulation et de contrôle des télécomunicétions (ARCT) dans les meilleurs délais.
« Chaque personne qui possède un téléphone doit savoir que la carte sim est individuelle et est enregistrée en son propre nom. L’Agent de Lumicash et Ecocah doit cacher son le Code Pin lors du dépôt et du retrait des monnaies électroniques. Avant de transférer la monnaie électronique, le client va commencer à lui donner tout le montant afin de se protéger .L’agent est appellé à changer son Code Pin dès qu’il a l’impression que celui-ci est connu », indique Mme Ndacayisaba.
Mme Ndacayisaba a précisé qu’en collaboration avec l’autorité de régulation et de contrôle des technologies et les officiers de police judiciaire, des platesformes de cyber sécurité et de cybercriminalité vont être mises en place dans tout le pays afin de réduire des longues distances parcourues par des gens escroqués en venant à Bujumbura.
Le directeur général de l’ARCT, Samuel Muhizi a enfin précisé que cette dernière accueille 100 cas des gens escroqués ou volés par jour.
Odette Nijimbere