Le ministère de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage a animé un point de presse sur le permis d’importation des végétaux, pesticides et autres articles réglementés dans le cadre du guichet unique électronique sur le commerce extérieur, le mercredi 15 décembre 2021. Dans le but de faciliter ces échanges, les documents qui étaient jusqu’ici délivrés manuellement sur papier seront désormais délivrés électroniquement dans le système du guichet unique électronique.
Le ministre en charge de l’agriculture, Deo Guide Rurema a fait savoir que les échanges internationaux des végétaux, des produits végétaux et des pesticides sont réglementés et doivent être accompagnés de documents qui attestent leur bon état phytosanitaire. Dans le but de faciliter ces échanges, les documents qui étaient jusqu’ici délivrés manuellement sur papier seront désormais délivrés électroniquement dans le système du guichet unique électronique.
Ainsi, la question de facilitation des échanges est actuellement une préoccupation de la politique du gouvernement du Burundi et celle du monde entier. C’est dans ce cadre qu’au cours de ce 21e siècle, les administrations des douanes ont mis en place des systèmes automatisés en vue d’améliorer la facilitation des échanges dans le but d’atteindre, d’une manière plus efficace, leurs objectifs en matière de la perception des recettes, de protection de la société et pour fournir des données et des renseignements aux gouvernements. Différents outils ont été développés à cette fin par les organismes internationaux. C’est notamment le guichet unique électronique (GUE). Ce dernier est un instrument informatique permettant le traitement sous forme électronique des autorisations, des permis, des certificats ou tout autre document douanier délivré par les organismes compétents de l’Etat.
Quelques avantages du GUE
M. Rurema a souligné qu’il y a des avantages que le GUE offre. Les opérateurs n’auront à fournir les données qu’une seule fois. Aussi, il permet d’assurer la sécurité des documents, car les papiers utilisés peuvent être falsifiés, ce qui met en péril l’information sur les documents. Cela peut entrainer des transactions illégales avec l’entrée sur le territoire de produits dangereux pour la santé de l’Homme, des animaux et des végétaux, voire la sécurité nationale. Il permet également un bon contrôle des importations et exportations, avoir une source fiable des données statistiques sur les imports-exports sur lesquelles se basent les décideurs pour la prise des décisions, etc.
Pour accéder à cet outil qui sera mis en œuvre dès le mois de janvier 2022, chaque opérateur économique désirant importer devra, avant tout, se faire enregistrer au Mineagrie en vue d’obtenir le numéro d’enregistrement. Il apportera ce dernier à l’OBR pour obtenir l’autorisation d’entrer dans le système. Grâce aux avantages mentionnés, le ministre en charge de l’agriculture interpelle tous les opérateurs économiques à adhérer à ce système automatisé afin d’obtenir le permis d’importation des végétaux, des semences, des produits végétaux et des articles réglementés. Cela permettra au Burundi de se conformer aux normes internationales et ainsi, éviter l’introduction des maladies pouvant nuire à la production agricole.
Fidès Ndereyimana