S’enquérir de l’état d’avancement des projets financés par le Pafen
La ministre de la Communication, des technologies de l’information et des médias, Léocadie Ndacayisaba en compagnie du coordonnateur du Pafen (Projet d’appui aux fondations de l’économie numérique), a effectué, le jeudi 13 mars 2025 en mairie de Bujumbura, une descente sur terrain. Elle a visité le chantier qui abritera le Pafen et d’autres services opérant dans le domaine du numérique ; l’ARCT (Agence de régulation et de contrôle des télécommunications) ainsi que l’Université du Burundi et l’ISGE (Institut supérieur de gestion des entreprises).

La ministre en charge des TIC a commencé sa visite au chantier sis en zone Kinindo qui abritera les bureaux du Pafen, le Setic et le Fonds de service universel ainsi que d’autres services opérant dans le domaine du numérique. Financé par la Banque mondiale via le projet Pafen à hauteur de plus de quatre milliards de FBu, les travaux dudit chantier, débutés en janvier 2025, ont un délai de six mois. Après la visite du chantier, Mme Ndacayisaba a indiqué que l’état d’avancement des travaux est satisfaisant. Elle a également espéré que le délai octroyé sera respecté.
Nadine Ntirampeba rencontrée sur le chantier est une femme veuve mais aussi ferrailleuse qui a eu la chance d’y être embauchée. Elle a exprimé un sentiment de satisfaction par rapport à l’amélioration des conditions de vie grâce à son métier réalisé dans ce chantier. « Ce travail me permet de satisfaire à mes besoins quotidiens », a-t-elle insinué, avec un air souriant. Etant encore dans le mois dédié à la femme, la ministre Ndacayisaba l’a encouragée d’aller toujours de l’avant et d’aider d’autres femmes à apprendre ce métier pouvant permettre leur autonomie financière. La ministre en charge de la communication a ensuite visité l’ARCT avec l’objectif de s’enquérir de l’état de fonctionnement du matériel octroyé à cet organe via le projet Pafen.
« Après avoir eu des équipements, le travail de l’ARCT s’est amélioré parce qu’ils peuvent suivre comment les opérateurs fonctionnent par rapport à la qualité des services que ce soit à l’intérieur du pays ou en mairie de Bujumbura. Aussi, la population peut suivre via l’application, comment fonctionnent les opérateurs, les réseaux qui se trouvent dans les endroits à l’intérieur du pays et ils peuvent faire même des commentaires », a constaté Mme Ndacayisaba après les explications sur le fonctionnement du matériel accordé à l’ARCT.
Les formations de professionnalisation se passent bien
Mme Ndacayisaba a quitté l’ARCT pour se rendre à l’ISGE, puis à l’université du Burundi. Dans ces institutions académiques, elle a rencontré les étudiants en vue de s’enquérir de l’état d’avancement des formations dans le cadre du programme de professionnalisation financé par le projet Pafen. « Nous avons aussi visité les universités à savoir, l’ISGE et l’université du Burundi pour voir l’état d’avancement des formations qui sont en train d’être octroyées aux fonctionnaires de l’Etat et aux gestionnaires des projets financés par les partenaires dont la Banque mondiale. Notre constat est que les formations se passent bien », a-t-elle indiqué.

Les étudiants ont remercié le ministère en charge de la communication via le projet Pafen pour avoir pensé à l’organisation de cette formation de renforcement des capacités à leur égard. Ils ont demandé que cette formation puisse continuer pour les autres et de leur accorder des stages pour approfondir les connaissances acquises à travers les activités pratiques. La ministre Ndacayisaba les a tranquillisés que les stages sont prévus, avant de leur demander, une fois terminés ce programme, d’aller appliquer ce qu’ils ont appris pour contribuer au développement du pays et surtout la Vision nationale 2040-2060. Elle a, à cet effet, remercié tous ceux qui apportent un appui pour la réussite de toutes ces activités.
Claude Hakizimana