Les administratifs et les commissaires communaux de Police doivent contribuer dans la réussite de la migration de la main d’œuvre légale et régulière. Cela va permettre de lutte contre les risques liés à la migration clandestine. Cela a été dit lors d’un atelier organisé, le mercredi 13 mars 2024, par le ministère en charge des affaires étrangères en province de Ngozi pour sensibiliser les administratifs sur la migration de la main d’œuvre légale et régulière.
Le gouvernement du Burundi a signé un accord avec le Royaume d’Arabie Saoudite sur la migration de la main d’œuvre. Cet accord permet aux Burundais qui cherchent de l’emploi, de le faire d’une manière légale et éviter les risques de la migration clandestine. En effet, pour la mise en œuvre de cet accord, des agences de recrutement privées ont été autorisées à exercer l’activité de recrutement des travailleurs migrants burundais vers l’étranger. Pour le moment, plus de vingt agences exercent ce travail.
Les administratifs et les commissaires communaux de Police sont les premiers qui doivent jouer un rôle important pour faciliter cette migration de la main d’œuvre. Mais, certains administratifs ont montré leurs inquiétudes concernant ces agences de recrutement qui sont toutes basées à Bujumbura. Pour ces administratifs, la décentralisation de ces agences est nécessaire dans l’objectif de faciliter le recrutement des travailleurs qui sont à l’intérieur du pays. Une autre inquiétude soulevée est qu’il n’y a pas d’ambassade du Royaume d’ Arabie Saoudite au Burundi pour faciliter la demande des visas qui prend beaucoup de temps et exige beaucoup de moyens étant donné que les demandeurs doivent se rendre en Tanzanie. C’est pourquoi, ils ont demandé qu’il soit nécessaire d’ouvrir une ambassade d’Arabie Saoudite au Burundi.
Il y a des procédures pour ouvrirune mission diplomatique
Le secrétaire permanent au ministère en charge des affaires étrangères, Ferdinand Bashikako, a précisé qu’il y a des procédures à suivre pour l’ouverture de la mission diplomatique. Heureusement, a-t-il dit, le Burundi a déjà ouvert son ambassade dans ce pays. C’est un avantage car, les travailleurs burundais qui sont dans ce pays peuvent consulter cette ambassade en cas de besoin. Il a indiqué que le Royaume d’Arabie Saoudite pourrait aussi penser à l’ouverture de sa mission diplomatique au Burundi.
M. Bashikako a interpellé tout un chacun à contribuer pour la mise en œuvre de la migration de la main d’œuvre légale afin de lutter contre les risques liés à la migration clandestine
Fidès Ndereyimana