D’une manière générale, les prix des produits alimentaires sont élevés sur le marché. Pour les haricots, le prix augmente du jour au jour si on compare les prix du mois de janvier. Selon les vendeurs, les prix du haricot sont toujours en hausse pendant la période qui suit le semis de la saison cultural B. Toutefois, ils soulignent que la situation est tout autre pour cette période étant donné qu’il y a une hausse généralisée des produits sur le marché. En ce qui concerne le riz, le constat est que le prix est élévé mais, il est stable par rapport au mois passé.
Voici les prix tels que nous les avons trouvés le lundi 26 février 2024 au marché de Jabe.
Produits | Prix par kg du 26 février 2024 | Prix par kg du 22 janvier 2024 |
Riz tanzanien, 1ère qualité | 7 000 FBu | 7 000 FBu |
Riz tanzanien, 2è qualité | 6 000 FBu | 5 000 à 6 000 FBu |
Riz dit umurundi | 4 000 à 4 300 FBu selon la qualité | 4 000 à 4 200 FBu |
Petit pois frais | 7 000 FBu | 6 500 FBu |
Oignons rouge | 4 000 à 4 500 FBu | 3 300 à 3 500 FBu |
Oignons blanc | 3 500 à 4 000FBu | 3 000 à 3 500 FBu |
Haricot jaune | 3 800 à 4 000 FBu | 3 300 à 3 500 FBu |
Haricot dit kinure | 3 300 FBu | 2 800 à 3 000 FBu |
Haricot dit gisoda | 3 000 FBu | 2 700 FBu |
Haricot dit muhoro | 3 800 FBu | 3 300 FBu |
Huile Golden | 64 000 FBu/5l | 52 000 FBu/5l |
Huile de palme dit Buryohe | 36 000 FBu/5l | 36 000 FBu/5l |
Maïs | 2 000 FBu | 1 900 FBu |
Pomme de terre | 1 700 à 1 800 FBu selon la varieté | 1 700 à 1 900 FBu selon la variété |
Certaines denrées alimentaires sont plus ou moins stables si on compare les prix d’aujourd’hui et ceux du mois passé. C’est par exemple le riz car, il n’y a pas une grande différence entre les prix d’aujourd’hui et ceux du mois passé. Par contre, le prix des oignons que ce soit rouges ou blancs ont grimpé.
Pour les haricots, les prix augmentent du jour au jour. Les vendeurs indiquent que d’une manière générale, les prix du haricot sont toujours en hausse pendant la période qui suit le semis de la saison culturale B.
Les vendeurs des denrées alimentaires se lamentent qu’il s’observe un manque criant de la clientèle. Ils précisent que lorsque les prix augmentent, la faute revient aux vendeurs alors qu’ils souffrent autant que les consommateurs.
Fidès Ndereyimana