Mairie de Bujumbura : Une certaine variation des prix s’observe par rapport à la semaine du 6 au 10 février

Dans la ville de Bujumbura, il se constate actuellement une augmentation du prix de certains aliments notamment la farine de manioc, le haricot, les pommes de terre et bien d’autres aliments. Les commerçants rencontrés sur les différents marchés de la mairie de Bujumbura évoquent la pénurie de carburant comme raison principale de cette hausse des prix.

Sur les marchés de Kamenge, Cotebu, Sion, Kinindo et Ruvumera visités par la presse quotidienne, Le Renouveau, au cours de la semaine du 13 au 17 février 2023, les prix de certains aliments ont été revus à la hausse. Les carottes, les tomates et la farine de manioc qui s’achetaient respectivement à 1 500 FBu, à 1 200 FBu et à 2 500 FBu le kg la semaine passée, s’obtiennent actuellement à 2 000FBu pour les tomates et les carottes, 3 000FBu pour la farine de manioc. Les pommes de terre connaissent également une augmentation de prix. La viande steak qui s’achetait à 11 000 FBu la semaine vendue s’offre actuellement à 13 000 FBu. Le prix des haricots ont également augmenté de 100 FBu à 400 FBu selon la variété.

La pénurie de carburant est dispersée comme cause principale

Dans un entretien accordé au quotidien Le Renouveau, les différents commerçants laissent entendre que les produits alimentaires dont les prix ont été revus à la hausse sont surtout ceux provenant de l’intérieur du pays. Ils indiquent que la pénurie de carburant qui se constate actuellement serait la cause principale de cette hausse des prix. Le transport des produits alimentaires en provenance de l’intérieur du pays, poursuit-ils, est actuellement difficile à cause de la diminution des véhicules de transport qui restent en circulation. Selon ces commerçants, les frais de transport ont augmenté suite à l’insuffisance du carburant. Les commerçants sollicitent de la part du gouvernement, de résoudre le problème de pénurie de carburant pour leur faciliter le commerce de ces différents produits alimentaires.

Tharcisse Sibonkomezi