Pour de diverses raisons, beaucoup de Burundais n’arrivent à une autonomie financière que quand ils sont regroupés en coopératives. Le conseiller au sein de la coopérative « Twikangure twiteze imbere », Emmanuel Harerimana nous parle des activités d’auto-développement réalisées par ladite coopérative, dans un entretien nous accordé le mercredi 25 octobre 2023.
Emmanuel Harerimana est un des membres de la coopérative « Twikangure twiteze imbere » de la mairie de Bujumbura, en commune urbaine de Ntahangwa, dans la zone urbaine de Kamenge, au quartier Mirango II, 14e avenue. Il nous a dit qu’ils avaient préparé ce projet depuis 2021 au mois de juin, mais, suite au manque de quelques équipements, les activités de la coopérative n’ont été démarrées qu’à la fin du mois d’août 2022.
« Le démarrage des activités de la coopérative « Twikangure twiteze imbere » vise l’auto-développement de ses membres », indique le conseiller Harerimana.
« Après avoir découvert qu’il est très important de travailler en équipe et se référant au slogan du président de la République du Burundi Evariste Ndayishimiye « Turikumwe twese birashoboka », la coopérative permet aux membres de promouvoir le développement économique au sein de leurs ménages, à travers les activités commerciales et agropastorales », a confirmé M. Harerimana.
La coopérative cherche des terrains pour différentes cultures selon la saison (le riz, le maïs, le haricot, etc.) A la récolte, les vivres sont vendues et les crédits octroyés aux membres sont payés. Ces crédits sont remboursables avec un intérêt de 4%. La coopérative dispose aussi d’une boutique alimentaire, qui génère aussi un revenu.
Pas de fonds nécessaires
Les membres de la coopérative avaient dans leurs projets, l’élevage du gros bétail. Mais, ce volet n’a pas pu être mis en œuvre étant donné l’interdiction de pratiquer ce type d’élevage dans les quartiers de la capitale. La coopérative continue à chercher un terrain favorable pour pratiquer l’élevage. L’autre difficulté réside dans le fait que les cultures peuvent être attaquées par des bactéries ou insectes et la coopérative manque de récolte.
La coopérative n’a pas de fonds nécessaires pour mettre en œuvre tous ses projets. C’est ainsi qu’elle fait appel à un appui financier, afin que cette coopérative puisse contribuer efficacement au développement du pays.
Fulgence Niyomukiza (Stagiaire)