A quelques jours la veille de la rentrée scolaire 2024-2025, les prix du matériel scolaire sont revus à la hausse comparativement à ceux de l’année scolaire 2023-2024. Le prix d’un cahier de cent feuilles est haussé de 800 à 1 000 FBu et celui d’un cahier de 60 feuilles varie de 300 à 500 FBu. Le prix de ces matériels varie également d’un vendeur à l’autre au centre ville de la mairie de Bujumbura. Cette hausse est expliquée par la pénurie du carburant ainsi que la problématique des devises, a-t-on appris sur place ce lundi le 26 août 2024.
Un cahier de 100 feuilles se vend entre 2 800 à 3 500 FBu et une douzaine se vend entre 30 000 et 35 000 FBu contrairement au prix de l’année scolaire passée qui était entre 2 000 et 2 500 FBu pour un cahier. Le prix d’un cahier de 60 feuillesvarie de 1 800 à 2 000 FBu et de 18 000 à 21 000 FBu pour une douzaine contre 1 500 à 1 800 FBu pour l’année scolaire 2023-2024. Un cahier de 48 feuilles se vend à 1 500 FBu et 15 000 FBu pour une douzaine. De plus, un cahier de 24 feuilles se vend entre 1 000 et 1 200 FBu et 10 000 à 12 000 FBu pour une douzaine. Le prix d’une boîte de cinquante stylos est de 50 000 FBu et 1 200 FBu une pièce. L’uniforme kaki s’obtient à entre 15 000 et 20 000 FBu contre 13 000 à 17 000 FBu de l’année passée. Celui d’un enfant de 1ère année se vend à 15 000 FBu, celui de l’écolier de 2e année est de 16 000 FBu tandis que celui de l’enfant de 3e est de 17 000 FBu. Celui à enfant de 4e année se vend à 18 000 FBu, celui d’un enfant de 5e année 19 000 FBu et enfin celui d’un écolier de 6e année à 20 000 FBu. Les parents qui se préparent pour la prochaine rentrée scolaire de leurs enfants s’inquiètent qu’ils risquent de réduire le nombre d’enfants à l’école en cas de besoin ou les envoyer avec le matériel insuffisant. Les commerçants, expliquent que la hausse de ces prix est due à la pénurie du carburant et à la hausse des cours de changes des devises.
Signalons que la rentrée scolaire de l’année 2024-2025 est pour bientôt. Il appartient aux parents de se préparer en conséquence.
Florence Irankunda/ stagiaire