Le jeudi 12 décembre 2024, le ministre des affaires étrangères et de la coopération au développement, Albert Shingiro a reçu son homologue algérien, Ahmed Attaf, dans une séance de travail au cours de laquelle ils ont échangé sur différents points de coopération entre les deux pays. Ils se sont convenus de renforcer la coopération entre le Burundi et l’Algérie pour l’intérêt de leurs peuples respectifs.
Après cette séance de travail entre le ministre Albert Shingiro et son homologue algérien Ahmed Attaf, la directrice de la communication au sein dudit ministère, Sonia Inès Niyubahwe précise que les échanges entre ces deux ministres ont porté sur différents points de coopération entre les deux pays. Les deux ministres se sont convenus de renforcer la coopération entre le Burundi et l’Algérie pour l’intérêt de leurs peuples respectifs.
Explorer d’autres voies et moyens de diversifier la coopération
A titre de rappel, ajoute-t-elle, l’Algérie et le Burundi ont une coopération renforcée dans les domaines de l’éducation, la formation professionnelle, la santé, l’agriculture, la défense. Mais les deux ministres se sont convenus de renforcer davantage et d’explorer d’autres voies et moyens de diversifier la coopération surtout dans les domaines d’échanges commerciaux, de transfert des technologies, investissements et autres.
« Etant donné que l’Algérie et le Burundi ont tenu la dernière commission mixte de coopération en 2009 (la 6ème édition), les deux ministres des Affaires étrangères se sont promis d’organiser le plus tôt possible, si possible au début de l’année 2025, la 7ème édition de la commission mixte de coopération et au cours de laquelle ils vont explorer d’autres voies et moyens de diversifier la coopération entre les deux pays. Cette commission mixte de coopération permettra de redynamiser la coopération, car elle en est le catalyseur », signale Mme Niyubahwe.
L’identification des domaines de coopération se fera conjointement entre les parties burundaise et algérienne. Mais, nous pouvons dire que cette dernière est disposée à considérer toutes les propositions qui seront transmises par la partie burundaise. Enfin, ils ont pu échanger sur d’autres enjeux globaux et continentaux où ils se sont promis le soutien mutuel dans les fora internationaux et organisations internationales.
Eliane Nduwimana