M. Nsabimbona a précisé que tout le monde doit être prudent dans la route car l'imprudence de quelqu'un peut causer l'accident de l'autre (Photo Odette Nijimbere)
Le lycée du Saint esprit a organisé, le vendredi 4 octobre 2024, en zone Gihosha, commune urbaine de Ntahangwa en mairie de Bujumbura, un atelier de sensibilisation sur les risques routiers à l’intention des élèves de la 7e année. L’importance de cet atelier est la prise de conscience et du risque routier au quotidien.
Le préfet des études au lycée du saint esprit, Thierry Manirambona a fait savoir que le lycée du Saint Esprit a organisé la sensibilisation sur les risques routiers à l’intention des élèves pour les amener à adopter un comportement responsable. Le matin, un bon nombre d’élèves traversent les routes, le soir, ils les traversent dans l’autre sens pour rentrer à la maison, raison pour laquelle ils ont besoin de savoir comment traverser la route et comment interpréter les signaux routiers. Les connaissances apprises ne sont pas pour eux seulement mais aussi pour leurs amis qui ne sont pas du lycée du Saint Esprit .
Pacifique Nsabimbona, directeur général du Bureau d’études, d’expertises et conseils en automobile (Beca), en tant que le facilitateur du jour, a fait savoir que Beca a été fondée en 2013 dans le cadre des œuvres de bénévoles. Des séances de sensibilisation sur les risques routiers sont organisées dans les communautés que ce soit dans les écoles, dans les universités, les centres jeunes, les associations sans but lucratif et autres. »Le cabinet consacre 2 heures de bénévolat par semaine, et c’est dans ce cadre que nous approchons le lycée du Saint Esprit. Cela fait 4 ans que nous organisons ces activités et c’est le lycée du Saint Esprit qui programme l’activité selon la disponibilité des élèves et la plupart du temps, c’est durant le temps imparti aux activités parascolaires. Nous avons l’objectif de créer au lycée du Saint Esprit une pépinière des jeunes qui deviendront de jeunes adultes, ambassadeurs des activités de sécurité routière dans les autres écoles».
M. Nsabimbona a précisé que le but de cet atelier est que certains élèves puissent former leur pairs. Dans les autres écoles, il fallait trouver du temps pour pouvoir passer le message. Pour l’école Saint Michel Archange, a-t-il ajouté, on a aussi fait une activité de sécurisation du trafic dans le parking de l’école où cela leur a permis de gagner 30 min de désengorgement du parking.
Odette Nijimbere
