
Mme Baradahana:” Les services de santé doivent faire un suivi régulier des enfants nés des mères séropositives pour diminuer leur taux de séroprévalence du VIH” (Photo Rose Mpekerimana)
Au cours de l’ atelier de lancement du programme d’appui conjoint du système des Nations unies sur le VIH/Sida, le 17 juillet 2024, le ministre de la Santé publique et de la lutte contre le Sida Lyduine Baradahana a fait appel à tous les intervenants en matière de lutte contre le Sida de conjuguer les efforts pour que les financements chez les adultes et les enfants soient équilibrés dans le souci de diminuer le taux de séroprévalence d’une manière remarquable.
Pendant les travaux de cet atelier les participants ont constaté que malgré les efforts consentis par le gouvernement dans la lutte contre le Sida, des défis restent à relever. La prise en charge du VIH/Sida chez les adultes est de 85% alors qu’il est de moins de 50% chez les enfants. Le taux de séroprévalence reste élevé chez ces derniers ce qui a suscité des interrogations chez les partenaires dans la lutte contre cette pandémie sur le pourquoi de cette différence de prise en charge du VIH/Sida entre les adultes et les enfants.
Redynamiser le volet communautaire.
La ministre en charge de la santé Lyduine Baradahana, a signifié que malgré les efforts consentis par le gouvernement du Burundi, la différence dans la prise en charge du VIH/Sida entre les adultes et les enfants reste une préoccupation. Elle a, de ce fait, interpellé tous les intervenants en la matière, à redynamiser le volet communautaire afin de renforcer les séances de sensibilisation chez les femmes séropositives en général et celles enceintes en particulier. Elle a demandé les structures de prise en charge, de fournir plus d’efforts dans les programmes PTME pour que la prise en charge du VIH/Sida soit une réussite chez les enfants.
Mme Baradahana a fait appel aux parents séropositifs, de protéger l’enfant contre le VIH quand il est encore dans le ventre de sa mère en continuant de prendre le traitement ARV même si leur charge virale est indétectable. Elle a interpellé les services de santé à faire un suivi régulier des enfants nés des parents séropositifs dans le souci de diminuer le taux de séroprévalence du VIH chez les enfants.
Elle garde espoir que si tous les intervenants en matière de lutte contre le sida mettent un accent particulier sur la prise en charge du VIH chez les enfants, leur taux de séroprévalence sera diminué.
Rose Mpekerimana
Edith Rehema (Stagiaire)