Dans le cadre de la célébration de la 3e édition de «Mukenyererarugamba day », la Ligue des femmes du parti CNDD-FDD a organisé une conférence scientifique à l’intention des Bakenyererarugamba les 13 au 14 mars 2024 sous le thème: «Mukenyererarugamba, ta contribution dans l’augmentation de la production est indispensable pour un Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060». La conférence a vu la présence du secrétaire général du parti au pouvoir, de la Première dame du Burundi, de l’ombudsman burundais et des invités en provenance de différents pays africains.
«Comme vous vous êtes données dans le combat de la recherche de la démocratie, vous êtes également interpellées à continuer sur cette même lancée dans la lutte contre la pauvreté», a indiqué le secrétaire général du parti CNDD-FDD, Révérien Ndikuriyo, dans son allocution d’ouverture de la conférence scientifique de deux jours à l’intention des Bakenyererarugamba.
Revenant sur le thème retenu pour la 3e édition de la célébration de «Mukenyererarugamba day» qui est « Mukenyererarugamba, ta contribution dans l’augmentation de la production est indispensable pour un Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060», M. Ndikuriyo a rappelé le rôle de la femme Mukenyererarugamba tant dans la famille que dans le pays, surtout que la population féminine burundaise est majoritaire dans le pays. Selon lui, les Bakenyererarugamba doivent prendre les devants en soutenant tous les projets visant le développement de leurs familles en particulier et celui du pays en général.
La lutte contre la corruption, l’un des piliers à prendre en compte
Au cours de la conférence, il a été présenté la vision du Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060 dont la finalité est l’amélioration des conditions de vie de la population burundaise ainsi que la réduction des inégalités. En plus, des panels ont été tenus à travers lesquels ont jailli différentes idées visant la mise en œuvre effective de la vision d’émergence et de développement du pays. La maîtrise de la démographie galopante, l’éradication de la corruption, la construction des infrastructures socio-économiques, l’hygiène et l’assainissement, la gestion du temps, la sauvegarde, la protection du patrimoine culturel, l’augmentation de la production dans le respect de l’environnement sans oublier le changement de mentalités sont, entre autres, piliers qui doivent être pris en compte pour l’atteinte de la vision nationale. Pour y arriver, l’engagement de l’Etat est aussi indispensable.
Le développement du Burundi, un combat actuel de tout un chacun
Dans son intervention, la Première dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye a fait savoir que le combat actuel est celui du développement. « Actuellement, nous souhaitons tous voir notre pays développé», a-t-elle fait entendre avant d’interpeller tout un chacun à apporter sa contribution.
Mme Ndayishimiye est revenue sur le point concernant la propreté. Elle a rappelé le projet « Zéro déchet» de la Première dame turque soutenue par les Nations unies auquel Mme Ndayishimiye a récemment ratifié qui va bientôt débuter. Elle a appelé les Bakenyererarugamba à jouer leur rôle en tant que femmes dès le commencement dudit projet.
Durant la conférence, à travers deux cinémas présentés, on a pu montrer les grandes réalisations de la Première dame du Burundi et celles de la Ligue des femmes du parti au pouvoir.
Outre la Première dame du Burundi et l’ombudsman burundais, la conference a vu également la présence de Bakenyererarugamba responsables de différents services, des femmes de certains partis politiques agréés au Burundi ainsi que des invités étrangers venus de la Tanzanie, de la Zambie, du Congo, du Zimbabwe, de l’Afrique du Sud. La célébration de la 3e édition de « Mukenyererarugamba day» aura lieu le samedi 16 mars 2024 dans la capitale politique Gitega.
Claude Hakizimana