
Marie Chantal Nijimbere recommande d'implanter des industries de transformation des produits agricols consommés par la population burundaise
Le ministère du Commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique ont tenu une réunion d’échange à l’endroit des travailleurs du domaine de l’industrie de transformation au Burundi, le samedi 22 octobre 2022. Il a été conclu que toutes les unités de transformation qui ne seront pas en ordre jusqu’au 28 octobre 2022, devront fermer les portes pour se mettre en ordre avant toute opération.
Lors de ces assises, Marie Chantal Nijimbere, ministre en charge du Commerce, a recommandé aux concernés de travailler dans le respect des normes et les lois régissant les secteurs de l’industrie au Burundi. L’urgence pour les travailleurs du domaine de l’industrie au Burundi est de se doter des documents exigés pour implanter une industrie de transformation des produits agricoles consommés par la population burundaise.
Il en est de même pour les institutions chargées de contrôler la qualité des produits, il leur a été demandé d’assurer le contrôle des produits pour le bien-être de la population burundaise.
Le traitement des déchets est une condition
Pour ce qui est des exigences pour implanter une unité de transformation des produits agricoles comestibles et ceux buvables comme les jus, il faut une autorisation du ministère du commerce, montrer la provenance des matières premières, montrer comment l’usine fera le premier traitement des déchets, etc. Les unités de transformation doivent être érigées sur un espace adéquat et non dans des maisons d’habitation et doivent être placées dans les quartiers industriels et non résidentiels.
Le jus de gingembre n’existe pas
Cependant, le ministre de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a demandé l’arrêt de la production des jus de gingembre car c’est un danger pour la population. Appuyé par le directeur général du Bureau burundais de normalisation des produits, il a été révélé que le jus de gingembre n’existe pas. Seul le Jus au gingembre traité avec une technologie de bonne qualité peut exister mais le gingembre étant mélangé avec une quantité bien mesurée avec d’autres fruits. Le directeur de la BBN a ainsi fait savoir que le traitement du gingembre au Burundi produit une boisson contenant du méthanol, substance nocive à la santé humaine et non de l’alcool.
Laurent Mpundunziza