Lors d’un point de presse du lundi 30 septembre 2024 animé par le ministre de la Fonction publique, du travail et de l’emploi, Venuste Muyabaga, ce dernier a précisé que le ministère sous sa responsabilité va bannir tous les cas de tricheries qui causent le dysfonctionnement de l’administration publique « nous avons une fuite de plus de quatre milliards de francs burundais. Nous n’avons pas de montant exact. Dernièrement, nous avons interrogé plus de cent fonctionnaires du ministère de la Santé publique et d’autre ministère sur les cas de tricherie.
Sur la question des forces engagées pour que les états généraux prévus au mois de novembre 2024 puissent aboutir aux résultats escomptés, le ministre s’est exprimé en précisant que c’est est la détermination et la vision que le Burundi s’est déjà fixées. Pour lui, il explique que si on est déterminé, on ne peut pas échouer. « Nous savons là où nous allons. Maintenant nous n’avons pas droit à l’échec car nous devons avoir le Burundi, pays émergent en 2040, pays développé en 2060. Cela est une obligation pour avoir un pays prospère. Donc, nous ne pourrons jamais arriver à cette Vision si nous ne transformons pas l’administration publique burundaise. En effet, nous devrons changer de mentalité pour atteindre la Vision. C’est pourquoi le gouvernement du Burundi a songé à organiser ces assises pour revisiter le passé et relever les grands défis pour mieux se préparer et avancer, a-t-il signalé. Une autre force qu’il cite est le personnel suffisant. Le Burundi a des ressources humaines suffisantes. Ces événements vont faire revivre l’esprit de productivité et de détermination des travailleurs. Le ministère de tutelle est appelé à injecter dans cette administration publique une nouvelle organisation pour que le dynamisme du développement, du patriotisme, de la redevabilité soit premier à être pris en considération par tout fonctionnaire qu’il soit du secteur public ou privé. Ce dernier joue un rôle important, dit-il, c’est ainsi que lesdites assises veulent canaliser toutes les forces afin d’arriver effectivement à cette vision.
Bannir les mauvaises pratiques
S’exprimant sur l’effectif des personnes qui sont à l’ origine du dysfonctionnement de l’administration publique, M.Muyabaga a précisé que le ministère va bannir tous les cas de tricheries qui causent le dysfonctionnement de l’administration publique. « Nous avons une fuite de plus de quatre milliards de francs burundais. Nous n’avons pas un montant exact, dernièrement nous avons pu également interroger plus de cent fonctionnaires du ministère de la Santé publique et d’autres ministères sur les cas de tricherie. La commission est à l’œuvre, bientôt, nous vous communiquerons ce qui en sortira. Nous allons bannir ces mauvaises pratiques». M.Muyabaga a informé qu’en attendant les états généraux, le ministère s’est déjà organisé. Nous sommes en train de faire tout ce qu’il faut, afin de faire revenir tous les montants qui ont été indument perçus, a-t-il conclu».
Appolinaire Ndikuriyo