
Pour inscrire les enfants rapatriés à l'école, il y a des procédures à suivre, selon M. Nikiza
La réintégration des enfants rapatriés en milieu scolaire est facilitée par les autorités habilitées après présentation des documents attestant les études faites à l’étranger. Les administratifs interviennent souvent comme témoins et délivrent des documents pouvant faciliter l’inscription de ces enfants en milieu scolaire. Ce sont les propos du représentant légal de l’Association des jeunes rapatriés du Burundi (AJRB), Jean Claude Nikiza.
Le représentant de l’AJRB a fait savoir que la réintégration des enfants rapatriés en milieu scolaire est facile mais demande des procédures à suivre. Il a souligné que les enfants présentent à la direction générale de l’éducation nationale les bulletins ou tout autre document sanctionnant leurs études faites à l’étranger. Cette direction octroie une attestation d’équivalence des documents présentés et avec cette attestation d’équivalence, ils saisissent la direction provinciale de l’éducation pour qu’elle les réintègre et les affecte à l’école.
M. Nikiza a indiqué que le gouvernement du Burundi fournit beaucoup d’efforts pour que chaque enfant rapatrié puisse être scolarisé. C’est pourquoi l’AJRB apprécie favorablement l’accueil réservé aux élèves rapatriés car ils sont traités de la même manière que les autres enfants. Toutefois, a-t-il ajouté, des défis ne manquent pas que ce soit ceux d’ordre pédagogique ou ceux d’ordre socio-économique. Concernant les défis pédagogiques, notre interlocuteur a souligné qu’ils sont liés au problème d’adaptation au système éducatif burundais. Car, la plupart de ces élèves ont évolué dans le système anglophone alors que le système éducatif du Burundi est francophone. Sur le plan socio-économique, M. Nikiza a dit que certains rapatriés se sous-estiment par rapport aux autres à cause de leur faible revenu.
Certains enfants rapatriés trouvent difficilement les kits scolaires
A la question de savoir si les enfants rapatriés qui sont réintégrés à l’école trouvent facilement les kits scolaires, le représentant de l’AJRB a répondu que ceux dont les familles disposent des moyens peuvent s’acheter les kits scolaires. Ceux dont les parents ont de faibles revenus éprouvent des difficultés à se procurer des kits scolaires. Mais, il salue les efforts des intervenants qui distribuent souvent des kits scolaires aux élèves rapatriés même si ce n’est pas suffisant pour tous les nécessiteux.
M. Nikiza encourage les autorités habilitées à continuer de faciliter la réintégration scolaire des élèves rapatriés et surtout à simplifier les longues procédures qui s’y rapportent. Ceci pourra éviter les difficultés liées à la réintégration scolaire.
Fidès Ndereyimana