Les députés se sont réunis, le mardi 24 septembre 2024 en séance plénière, sous l’égide du Premier vice-président de l’Assemblée nationale, Sabine Ntakarutimana. L’objectif est de suivre la présentation du rapport d’analyse d’audit réalisé par la Cour des comptes, sur la capacité de gestion budgétaire au sein du ministère en charge des Affaires de la Communauté Est-africaine (EAC). La Cour des comptes s’est focalisée sur les exercices budgétaires 2021-2022 et 2022-2023. Cette présentation a été suivie par des questions orales avec débat adressées au ministre de tutelle Gervais Abayeho. L’objectif de l’audit susmentionné était de proposer des améliorations dans la gestion budgétaire conformément au budget-programme. Pour y parvenir, la Cour des comptes a pu collecter et analyser les documents et s’entretenir avec les autorités dudit ministère.
Gestion des marchés publics, un des défis
Dans le rapport de la commission, des problèmes relatifs à la gestion budgétaire durant les exercices budgétaires 2021-2022 et 2022-2023 ont été soulevés. Il s’agit notamment des insuffisances affectant le processus de gestion budgétaire et comptable en matière de passation et gestion des marchés publics ; l’inexistence du manuel de procédures administratives ; comptables et financières, le logiciel de gestion des dépenses qui ne permet pas au ministère de suivre les informations des dépenses enregistrées au niveau du ministère des Finances dès l’ordonnancement jusqu’au décaissement, etc.
L’adhésion du Burundi à l’EAc, un gain positif
Les députés ont adressé au ministre Abayeho des questions qui préoccupent le peuple burundais. Une de ces dernière concerne les avantages que le Burundi tirent dans l’adhésion à la Communauté est-africaine. A cette question, M. Abayeho a souligné la libre circulation qui ne nécessite pas de visa, le projet de construction en cours du chemin de fer reliant le Burundi et la Tanzanie etc. Concernant la question relative aux travailleurs payés mais qui ne figurent pas sur la liste des employés dudit ministère, M. Abayeho a indiqué que cela est dû à la migration du musée vivant de Bujumbura au ministère ayant le tourisme dans ses attributions et les emploiyés ont continué à percevoir leurs salaires via le ministère en charge des Affaires de la Communauté Est-africaine.
Donathe Ndayisenga