La direction générale des publications de presse burundaise (DGPPB) a organisé une retraite de quatre jours à l’intention des chefs de départements et chefs de services, à partir du 2 novembre 2021 à Bujumbura. L’objectif est de préparer un plan stratégique de développement des PPB.
« L’image et la façon de travailler aux Publications de presse burundaise sera une œuvre collective qui associe tout le monde tout en étant individuel. Chaque membre du personnel doit se résoudre à changer ses anciennes habitudes dans la façon de travailler quotidiennement». Tels sont les propos du Directeur général des PPB, Nathan Ntahondi, lors de l’ouverture de la retraite.
L’entreprise des PPB, a dit M. Ntahondi, ne doit pas continuer de fonctionner comme si elle était la seule qui existe au Burundi et au monde ou comme si les technologies n’évoluent pas. Il s’agit d’un impératif de marcher dans le sens des autres si possibilités il y a, les devancer. M. Ntahondi a fait savoir que «nous devons donc changer dans le sens de progresser au sein des PPB. Nous devons nous fixer une vision, une image des PPB que nous voulons dans les années à venir en nous défaisant notamment de certains sentiers battus propres au contexte de monopole». «Nous devons dès aujourd’hui arrêter de naviguer à vue et nous devons nous doter d’une stratégie de développement de notre entreprise», a-t-il ajouté.
Se sentir concerné
Le directeur général des PPB a indiqué que les employés de cette entreprise doivent accepter de se jeter à l’eau pour nager. Le bout du tunnel appartient aux employés des PPB pourvue qu’ils acceptent de cheminer ensemble et dans la bonne direction, a-t-il précisé.
Face à ce changement, M. Ntahondi a indiqué que tout le monde doit se sentir concerné et surtout s’impliquer à fond afin de franchir un autre palier au sein des PPB. Le Plan national de développement (PND) 2018-2027 qui est l’actuel outil stratégique d’orientation et de référence pout tout acteur au développement du Burundi, les PPB en sont un.
Comme l’a indiqué M. Ntahondi, la retraite qui va durer quatre jours permettra d’amorcer le travail qui doit conduire les PPB à l’élaboration d’un plan stratégique de développement.
M. Ntahondi a fait savoir que tout passera par un diagnostic correct de la situation qui prévaut actuellement au sein des PPB en termes notamment de forces, de faiblesses, d’opportunités et de menaces. La situation doit être établie sans faux-fuyant ni yeux doux en tenant compte du contexte socio-politico-économique et mondial. Au cours de cette retraite, chaque participant s’exprimera pour avoir des éclaircissements, des précisions et donnera ses propositions d’améliorations en termes d’objectifs stratégiques et d’indicateurs de performance, a-t-il dit.
Plan stratégique, chemin commun pour le développement
Selon le consultant Fidèle Ndayisenga, les participants apprendront certaines techniques qui permettront à identifier les forces et faiblesses liées au plan stratégique de développement des PPB. Le plan stratégique de développement, a dit M. Ndayisenga, devient le chemin commun vers le développement de l’entreprise. C’est à partir du document qui sortira de cette retraite que l’on pourra demander des comptes au gestionnaire de l’entreprise.
Le plan stratégique de développement, a ajouté M. Ndayisenga, est une boussole qui sert à orienter le développement. Toute planification stratégique, a dit M. Ndayisenga, a une vision pour savoir là où l’on va, la mission, les valeurs, les buts stratégiques, les objectifs, les plans d’action et les indicateurs de performance.
Martin Karabagega