L’Ecole doctorale engagée à accompagner les décideurs politiques

L’Académie burundaise des sciences et technologies en collaboration avec l’Ecole doctorale de l’université du Burundi a organisé, le mercredi 27 juillet 2022, à Bujumbura, un atelier de renforcement des capacités à l’endroit des décideurs politiques et des leaders académiques. Cet atelier a mis en exergue une plateforme basée sur un développement durable à l’aide des ressources scientifiques. Le président de l’Académie Burundaise des sciences et technologies, Juma Shabani, a rappelé les missions de la plateforme et comment elle va procéder pour contribuer au développement durable du pays.

L’académie des sciences a deux missions principales comme nous le précise le professeur Juma Shabani. Premièrement, elle est là pour accompagner les décideurs politiques  en ce qui concerne une académie des sciences à travers la direction générale de la science et de la technologie, les accompagner dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques scientifiques dans le pays. La deuxième mission consiste au renforcement de leurs capacités pour qu’ils puissent être en mesure de mettre en œuvre efficacement cette politique.

Selon le professeur Shabani, l’objectif de cette plateforme, c’est d’avoir un forum permanent d’échanges avec eux, mais aussi pouvoir amener leurs partenaires de réseau à apporter des pratiques qui se font dans leurs pays, voir comment le Burundi pourrait les adapter et les mettre en œuvre.

Les exposés qui ont été présentés convergent tous sur le rôle de sensibilisation et de renforcement des capacités que ce soit au niveau les décideurs politiques, des leaders académiques et même des jeunes chercheurs. Toutes ces présentations se sont basées sur le plan national de développement du Burundi 2018-2027.

Pour que les résultats des recherches des membres de la plateforme puissent converger avec les décisions des décideurs politiques, M. Shabani a ajouté que l’atelier arrive au moment opportun car, dit-il, la direction générale de la science amorce le processus d’élaboration de la nouvelle  politique nationale des sciences, technologies et innovation. Il a précisé qu’ils vont s’aligner sur cette politique et cette dernière devra se baser sur les résultats de la recherche. Il a aussi souligné qu’ils vont collaborer avec l’école doctorale où il y a beaucoup de jeunes qui font la recherche en collaboration avec d’autres chercheurs du monde.

Aline Nshimirimana