
"Vu l'histoire et le parcours de l'Afrique, l'avenir et le développement de cette dernière dépendront principalement de la jeunesse"
En analysant l’histoire ainsi que le parcours de l’Afrique, on trouve que l’avenir meilleur de ce continent dépendra principalement de la jeunesse. Alors, pour y arriver, il faut qu’il y ait des personnes bien préparées qui comprennent exactement tout ce qui se passe dans le monde entier et qui sont suffisamment outillées pour pouvoir se battre pour un développement inclusif. Et la bonne réussite des jeunes africains fera la fierté à notre continent.
« Nous avons une vision d’aider les jeunes africains à s’impliquer dans toutes les questions de développement afin qu’ils soient les acteurs et partenaires clés de leur propre développement, celui de leur pays respectifs et celui de l’Afrique tout entière. Qu’ils soient main dans la main avec les gouvernements ainsi que les autorités », a précisé Monie Tchriffo, présidente et fondatrice de l’organisation EmergeLead, qui a comme objectif principal d’aspirer, former, inciter et accompagner les jeunes pour qu’ils puissent prendre leur leadership afin de réaliser leurs ambitions.
A la question de savoir pourquoi cette organisation se focalise principalement sur les jeunes, Mme Tchriffo a répondu que EmergeLead a voulu se focaliser sur la jeunesse, parce que l’association a constaté que l’Afrique fait face à un grand défi en matière de développement, et la jeunesse doit être bien outillée et accompagnée pour qu’elle puisse prendre les devants dans la contribution au développement du continent. «Et dans ce cas, il faut investir dans la jeunesse afin de commencer à la sensibilisation sur les valeurs du leadership, de l’intégrité et du respect des institutions et du travail sans oublier la maîtrise de la gestion financière dans le but de contribuer tous au développement de l’Afrique », a ajouté Mme Tchriffo.
« Exceller dans vos études, et étudier pour résoudre des problèmes »
Pour ce qui est du leadership, Mme Tchriffo a informé que c’est la capacité qu’une personne à influencer une autre personne ou un groupe de personnes dans le but de réaliser un objectif quelconque. C’est également la capacité à convaincre les gens dans leur ensemble pour s’angager dans une direction qui puisse les aider à réaliser leurs projets afin d’aider les pays à s’en sortir. Mme Tchriffo ajoute que tout le monde naît avec l’esprit du leadership. « Une fois qu’on a un projet ou un rêve à réaliser, fais-le. Eviter tous ceux qui veulent vous bloquer à atteindre vos objectifs. Rien ne doit constituer un obstacle à un vrai leader. Prendre le temps d’analyser et de se préparer pour tout ce que tu envisages à faire pour que tu doives réussir dans n’importe quelle condition », a renchéri Mme Tchriffo.
Le Burundi a déjà ouvert toutes les portes aux jeunes
S’agissant de la part du gouvernement dans la réalisation des rêves des jeunes, Mme Tchriffo a dit qu’aucun obstacle ne peut stopper un vrai leader. Les textes et lois favorisant l’entrepreneuriat doivent être mis en place pour accompagner les jeunes dans la réalisation de leurs ambitions. Mme Tchriffo a profité de cette occasion pour féliciter le gouvernement burundais pour les initiatives et les outils qu’il a mis en place pour soutenir les jeunes burundais dans la réalisation de leurs projets.
Elle a cité en guise d’illustration la mise en place des banques d’investissement pour les femmes et des jeunes, ainsi que d’autres programmes accompagnant les jeunes comme (Programme d’autonomisation économique et d’emplois des jeunes (Paeej), le Fonds d’impulsion, de garanti et d’accompagnement (Figa) et le Conseil national de la jeunesse burundaise (CNJB). « C’est un pas vraiment satisfaisant pour que les jeunes burundais puissent devenir des leaders de l’entrepreneuriat au sein de la communauté est africaine (CEA) voire de toute l’Afrique », a-t-elle affirmé.
Ils ont toutes les opportunités pour faire bouger l’entrepreneuriat et le développement et devenir les meilleurs entrepreneurs qu’on puisse trouver au Burundi et dans la sous région en utilisant ces fonds que le gouvernement burundais a mis en leurs dispositions pour créer des entreprises. C’est juste une question de mentalités. Mme Tchriffo a enfin interpellé les jeunes burundais à ne pas penser à se battre pour le Burundi seulement, mais aussi à penser à l’Afrique tout entière car, c’est grâce à la fraternité, la synergie et la conjugaison des efforts des jeunes africains que tout le continent sera développé.
Avit Ndayiragije