Le sport aquatique au Burundi se porte relativement bon comparativement aux chronos des années antérieures. Cela ressort d’un entretien que le président de la fédération burundaise surnommé sport aquatique, Cassien Basogomba dit Fantomas, a accordé au quotidien, Le Renouveau ,le jeudi 16 novembre 2023.
«La natation ou le sport aquatique se porte relativement bien au Burundi dans la mesure où il y a des athlètes qui font des entraînements pour diverses compétitions notamment celles organisées localement ou les compétitions internationales. Par exemple au mois de mai dernier, nous avons organisé un championnat national. Nous comptons organiser aussi une compétition interscolaire de natation qui va se dérouler en date du 2 décembre 2023. Au niveau international, nous avons participé au championnat du monde de natation qui s’est déroulé au Japon et nous comptons participer au championnat de la région nord de la zone 3 qui compte 11 pays avec quelques pays de la zone 4. Ladite compétition est organisé à Kigali au Rwanda, du 23 au 26 novembre 2023», a indiqué M. Basogomba en informant que le Burundi va être représenté par douze nageurs dont 4 filles et 8 garçons ayant un âge compris entre 12 et 20 ans et répartis dans quatre catégories.
Selon M. Basogomba c’est un nombre insuffisant pour le Burundi qui voulait participer au moins avec 16 ou 20 athlètes mais qui est bloqué par le manque de moyens financiers. Il n’a pas manqué de signaler l’absence de deux étoiles burundaises (Belly Crésus Ganira et Merci Irakoze) qui s’entraînent respectivement en France et en Australie. Belly Crésus Ganira est sous la prise en charge de la fédération internationale afin de se préparer aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Et d’annoncer qu’il est prévu le championnat d’Afrique junior qui aura lieu vers la fin de l’année où le Burundi va être représenté par deux nageurs; un nombre réduit aussi suite au manque de moyens financiers.
Nécessité d’un soutien de la part des institutions habilitées
Le président de la fédération burundaise du sport aquatique a terminé en demandant aux institutions habilitées notamment le ministère ayant les sports dans ses attributions et le Comité national olympique Cno de soutenir financièrement et moralement les nageurs burundais parce qu’ils aillent défendre les couleurs nationales.«Nous demandons au Cno d’accepter de débloquer les fonds pour que nous puissions participer au championnat du monde qui va se dérouler à Doha au Qatar au mois de février 2024 mais aussi aux Jeux Olympiques de Paris 2024», a-t-il conclu.
Olivier Nishirimbere