
M. Nzokira a fait savoir que le projet d'élevage de poules est rentable.
Dans un entretien dernièrement accordé au Quotidien Le Renouveau du Burundi, Georges Nzokira, président de la Coopérative Sangwe Teza (Cosate) a signalé que le projet d’élevage de poules est très rentable. Il a indiqué que ce projet ne nécessite pas beaucoup de moyens financiers, car selon lui, il suffit d’abord d’avoir une idée entrepreneuriale et un esprit de travailler.
Nzokira a signalé que la coopérative (Cosate) est l’une des coopératives qui ont bénéficié un crédit à la hauteur de 10 000 000 FBu de la part de la Banque d’investissement des jeunes (Bije). « Cela a permis notre coopérative de se lancer dans le projet de l’élevage moderne de poules pondeuses», a fait savoir M. Nzokira.
Pour démarrer cette activité génératrice de revenus, M. Nzokira a ajouté que les moyens financiers ont été obtenus également grâce à l’épargne des membres de la coopérative.
Nzokira a dit que le projet d’élevage a commencé avec cents poules. Les moyens financiers reçus de la part de Bije et de l’épargne des membres nous ont permis de réaliser certaines activités, entre autres la construction des poulaillers, achat des machines couveuses et autres matériels.
Il a néanmoins signalé que la coopérative connaît certaines difficultés, telle que la coupure répétitive du courant électrique. Il a aussi ajouté que la hausse des prix de certains aliments, entre autres le riz, le maïs concassé, est aussi un défi, car le coût de consommation est supérieur à celui de la production.
A part le projet d’élevage de poules pondeuses initié par les membres de la coopérative, M. Nzokira a fait savoir que cette dernière va bientôt démarrer les autres activités, surtout celles liées à l’enlèvement des ordures ménagères, en mairie de Bujumbura et surtout dans la zone urbaine de Kamenge en commune Ntahangwa. Selon lui, l’objectif principal de la coopérative est que chaque membre doit avoir au moins cinq poules.
Nzokira a invité les autres, surtout les jeunes du quartier, de travailler en coopérative, au lieu d’attendre que l’Etat les embauche, car l’union fait la force.
Darlène Uwizeye
(Stagiaire)