La Cour de justice des Etats membre de la Communauté est-africaine a clôturé, le vendredi 26 novembre 2021, la session des activités tenues au Burundi. Lesdites activités ont duré un mois et ont vu l’écoute de 24 cas dont 5 jugements rendus avec trois jugements impliquant le Burundi. Le Président de la cour de justice des Etats membres de la Communauté est-africaine, Nestor Kayobera s’est dit satisfait du déroulement des activités.
«Aujourd’hui nous clôturons les activités réalisées pendant un mois, du 30 octobre au 26 novembre 2021. Nous sommes satisfaits du déroulement des activités effectuées durant cette période et nous saluons le gouvernement burundais qui n’a ménagé aucun effort pour soutenir la Cour de justice des Etats membres de la CEA», a fait entendre Nestor Kayobera. Il a aussi indiqué que les activités de ladite Cour cadrent avec la célébration de son 20e anniversaire d’existence. Cependant, il a rappelé qu’au cours de ces activités différents thèmes ont été évalués dont le plan stratégique de la Cour de justice des Etats membres de la Communauté est-africaine. M. Kayobera a aussi fait savoir que 24 affaires ont été écoutées, cinq cas parmi les vingt quatre dont trois impliquant le Burundi ont été jugés et rendus publics.
La justice doit être pour le peuple
S’agissant de l’ambiance qui a régné, Nestor Kayobera a salué la sécurité accordée à tout le personnel qui a séjourné au Burundi durant le mois de travail de ladite Cour. Par ailleurs, M. Kayobera a tenu à rassurer le public que la Cour fera de son mieux pour que la justice règne dans toute la Communauté car elle doit être pour le peuple. Ce dernier a également poursuivi en appelant les juges des pays au strict respect du traité régissant la Communauté ainsi qu’aux lois de leur pays afin de valoriser la justice. Selon toujours M. Kayobera, la Cour de justice de la Communauté est-africaine n’est pas une Cour d’appel des procès mal jugés. Il a également tenu à rappeler que des procès mal jugés induisent les Etats a des sanctions comme prévu par les textes régissant la Communauté. Une fois qu’un Etat perd le procès, les sanctions deviennent lourdes à supporter sans oublier que c’est un signe de déshonneur pour le pays en soi.
Laurent Mpundunziza