
A son retour du Niger, Le premier ministre Gervais Ndirakobuca à indique que les pays africains trouvent qu’il faut développer les industries et les autres grands secteurs pour développer le continent (Photo Yvette Irambona)
Le Premier ministre, Gervais Ndirakobuca est rentré, le lundi 28 novembre 2022, du Niger où il a participé au Sommet des chefs d’Etat et de gouvernements africains de l’Union africaine. Deux points étaient à l’ordre du jour à savoir l’état des lieux du secteur industriel et le marché commun Zlecaf (Zone de libre échange continentale africaine).
«Au cours de ce Sommet, les chefs d’Etat et de gouvernements ont constaté que les problèmes subsistent encore, étant donné que l’Afrique n’exploitent pas les richesses naturelles dont elle dispose. Ce sont les pays européens qui en profitent. Ainsi, ce Sommet a pris la décision de développer les industries et les grands secteurs permettant le développement du continent africain», a souligne Gervais Ndirakobuca, Premier ministre.
Electricité et infrastructures, éléments clés
Egalement, les chefs d’Etats africains et de gouvernements se sont convenus de commencer par le domaine de la santé avec la création des industries pharmaceutiques parce que, avec la pandémie de la Covid-19, les pays africains ont éprouvé d’énormes difficultés pour leur développement économique, a-t-il ajouté. Aussi, le développement des secteurs de l’agriculture et de l’élevage est primordial car, la terre africaine est très fertile. Mais, avec la guerre en Ukraine, les pays africains ont eu des problèmes pour s’approvisionner en matériaux dans ces secteurs, a-t-il ajouté.
D’après M.Ndirakobuca, tout cela sera possible avec le développement de l’électricité et des infrastructures publiques. Pour cela, les pays africains doivent allouer leur budget (5-10%) au développement de ces secteurs.
En marge de ce Sommet, Gervais Ndirakobuca a rencontré la diaspora burundaise vivant au Niger. A cette occasion, il leur a brossé la situation globale au Burundi, et leur a fourni des explications sur le bien fondé du gouvernement responsable et laborieux. Ces Burundais ont donné des suggestions en ce qui est de la réécriture de l’Histoire et le développement du pays. A cet effet, le Premier ministre leur a tranquillisé en leur disant que la CVR est à l’œuvre pour connaître la vérité sur l’Histoire du pays.
Yvette Irambona