
M. Kitamoya a invité les responsables des médias à mettre sur pied des groupements communautaires
Le ministère de la Communication, des technologies de l’information et des médias a organisé, du 8 au 9 février 2022 à Bujumbura, un atelier de formation à l’endroit des responsables des médias et des journalistes sur la mise en place des outils de mesure d’impacts des contenus médiatiques. « Comprendre la communication pour le développement pour promouvoir l’interaction entre les médias et le public » était le thème central développé dans cet atelier.
L’assistant du ministre de la communication des technologies de l’informations et des médias, Thierry Kitamoya, qui a ouvert cet atelier, a indiqué que l’on ne saura investir davantage dans la production des informations et des émissions sans être capable de mesurer l’utilité des contenus publiés et diffusés. Les médias doivent connaître qualitativement et quantitativement le public auquel ils veulent s’adresser.
La survie des médias dépend d’une bonne connaissance de ces publics cibles en même tant clients. En ignorant le public que les médias veulent atteindre, le travail journalistique devient même compliqué. Selon lui, toute production journalistique est définie en fonction des attentes du public.
Les médias doivent adopter des stratégies qui leur permettent de produire des informations et des émissions de nature à changer les attitudes et certains comportements culturels des Burundais qui entravent l’envol économique du Burundais, a fait savoir M. Kitamoya.
Il a souligné que les groupements d’écoute ou de lecture communautaire peuvent aider les médias dans l’interaction avec le public. Ces groupements sont des espaces qui stimulent la mobilisation, le partage des expériences, la collaboration et surtout l’action.
Faire accéder les communautés à l’information
Thierry Kitamoya a invité les responsables des médias à mettre sur pied ces groupements communautaires. Ces derniers leur permettront d’adopter une postule horizontale dans la communication. Celle-ci les conduira à faire accéder les communautés à l’information et à renforcer leurs pouvoirs d’action.
Esperance Nijembazi, qui a exposé sur la mise en place des outils permettant de mesurer l’impact des contenus des médias a beaucoup insisté sur l’importance de la communication pour le développement. Cette communication visant le changement social est basée sur les données et la recherche, et repose sur la communication communautaire. Les médias doivent nécessairement savoir les besoins et les attentes des communautés. La présentation a été enrichie par des échanges et le partage d’expériences des responsables des médias qui ont déjà mis sur pied les groupements communautaires.
Claude Hakizimana