
Mme Nduwayezu a interpellé les Batwa à valoriser leur métier
Le métier de poterie traditionnelle rencontre des difficultés de nos jours surtout le manque de clientèle. Mais c’est le métier que les Batwa doivent valoriser étant donné que c’est le métier qu’ils exercent dès le bas âge. Ce sont les propos d’Anne Marie Nduwayezu, une femme qui s’est entretenue avec le journal « Le Renouveau ».
Selon Mme Nduwayezu, dans certaines régions les marmites traditionnelles ont cédé la place aux casseroles. Cela fait que le métier de poterie traditionnelle qui est exercé par la population autochtone perd sa valeur. Elle a indiqué qu’il est impossible de renoncer à ce métier malgré le manque de clientèle. Car, a-t-elle ajouté, c’est le métier des Batwa dès leurs naissance. Toutefois, elle a précisé qu’il y a encore des gens qui font des commandes des pots pour l’embellissement de leurs maisons. Notre source a souligné que pour le moment, les Batwa ont un atout d’exercer d’autres activités génératrices de revenus, si non il est difficile de compter sur le métier de poterie traditionnelle seulement comme jadis. Aussi, ils ont compris l’importance de travailler en coopérative. Car, en coopérative, c’est le moyen d’échanger les expériences dans d’autres activités que le métier de poterie, a-t-elle renchérit.
Mme Nduwayezu a précisé que les Batwa commencent le métier de poterie dès le bas âge. Pour notre interlocutrice, les Batwa ont besoin d’un soutien pour améliorer ce métier au lieu de l’abandonner. Pour dire qu’elle a besoin d’un soutien pour passer de la poterie traditionnelle à la poterie moderne. Mais cette dernière nécessite des outils, c’est-à-dire les machines appropriées à ce métier. C’est pourquoi, elle a pris l’occasion d’interpeller le gouvernement du Burundi et les bienfaiteurs d’aider communauté des Batwa à perpétuer leur métier en leur octroyant des outils pour la poterie moderne. Cela va permettre à la jeunesse des Batwa de continuer ce métier de leurs ancêtres, surtout que dans nos jours, il n’y a plus de discrimination des Batwa liée à leur métier. Aussi, elle a ajouté qu’avec la poterie moderne, le rendement est meilleur et aussi la clientèle augmentera.
Mme Nduwayezu a interpellé les Batwa à valoriser un de poterie car ce n’est pas un métier simple, c’est le métier de leurs ancêtres.
Fidès Ndereyimana