Il s’observe, dans la capitale économique, des quartiers obscurs, le soir. Source d’insécurité, les avenues non éclairées sont comparables à des tanières et abritent les malfaiteurs et les voleurs. Sans oublier que l’éducation des jeunes devient difficile à contrôler quand ils se cachent derrière cette obscurité pour s’adonner aux drogues et au vagabondage sexuel. Le maire de la ville, Jimmy Hatungimana appelle à l’ordre et à l’éclairage des quartiers en mairie de Bujumbura sinon des sanctions s’ensuivront.
Lors d’une réunion à l’intention des administratifs, au courant du mois de septembre 2021, le maire de la ville Jimmy Hatungimana a passé en revue quelques points dont le respect des mesures barrières contre la pandémie de Covid-19 , la bonne conduite des citadins mais aussi la sauvegarde de la sécurité dans son volet de l’éclairage des avenues et rues dans les quartiers de la capitale économique Bujumbura.
Cette annonce vient au moment où des cas de banditisme s’observent dans certains quartiers de la capitale suite au manque d’éclairage. En effet, certains coins obscurs sont des endroits qui regorgent des fumeurs de chanvre ou des prostituées. L’éclairage réduit ces attroupements nocturnes qui sont une source d’insécurité.
Ainsi, le maire de la ville recommande aux citadins de mettre, chacun à la façade extérieure de son ménage donnant sur la rue, une lampe permettant d’éclairer la voie publique. Sur ce, il met en garde tous ceux qui n’exécuteront pas cette mesure. Ils seront punis d’une amende allant de 100 000 FBu et plus.
L’éclairage public n’est pas un luxe mais plutôt une nécessité. S’il faut que l’on nomme Bujumbura la capitale économique, il faut que certaines activités commerciales se prolongent même pendant les heures tardives de la nuit. Mais si la ville n’est pas éclairée sur ses avenues, les boutiques que l’on y compte seraient dévalisées et les déplacements seraient menacés par des bandits profitant de l’obscurité.
Blandine Niyongere