Le ministère de la communication, des technologies de l’information et des médias (Minicotim) en collaboration avec l’Unesco a procédé, le vendredi 11 avril 2025, à Gitega, au lancement des sessions de formation des journalistes, sur la couverture médiatique des élections législatives et communales, prévues en juin 2025. Des professionnels des médias issus des différentes provinces du pays participent à cet événement du 11 au 12 avril 2025.
Dans son discours inaugural, Oscar Nzohabonayo, Directeur général de la communication et des médias a laissé entendre qu’il est impératif que les journalistes qui vont couvrir cette expression populaire soient bien préparés pour jouer pleinement leur rôle afin de garantir la crédibilité du processus électoral. Il a rappelé que la couverture des élections remonte de 2005, lorsque les journalistes burundais issus des différents médias se sont organisés pour couvrir les élections en synergie. Il en a déduit que cette pratique est depuis lors, devenue une coutume.

S’exprimant sur l’aspect positif de cette pratique, M. Nzohabonayo a indiqué qu’elle témoigne de l’unicité des médias burundais qui mettent en commun leurs lignes éditoriales, leurs matériels, leurs ressources humaines et leur professionnalisme pour informer les Burundais sur les enjeux électoraux.
Durant cette session, des thématiques ont été explorées et sont toutes liées à la couverture médiatique des élections et aux défis posés par celle-ci à l’ère du numérique confronté à la désinformation, la malinfornation et la misinformation qui, enfin de compte, peuvent conduire à des discours de haine et de division.
Le directeur général de la communication et des médias a ainsi demandé aux professionnels des médias d’oeuvrer dans le respect du code électoral et d’user d’un sens élevé de responsabilité tel que consigné dans le Code de conduite des journalistes. Oscar Nzohabonayo a de ce fait, recommandé aux participants de la session de produire des informations vérifiées, de nature à construire la société qu’à la déstabiliser.
Auparavant, le délégué de l’Unesco a signifié que cette agence onusienne se veut être parmi les acteurs du renforcement de la démocratie au Burundi, par le biais des élections crédibles.
Amédée Habimana