Le vendredi 25 novembre 2022, l’assistant du ministre en charge de l’agriculture et de l’élevage, Prosper Dodiko, a animé un point de presse pour informer la population burundaise en général et les agriculteurs en particulier sur les procédures de vente de la production agricole se trouvant dans les stocks de l’Anagessa. Le prix du Kg de maïs a été fixé à 1 200 FBu.
Dans le cadre de la mise en application du principe du gouvernement responsable et laborieux, de développer le secteur de l’agriculture au Burundi pour que « chaque poche ait de l’argent et chaque bouche ait à manger », le gouvernement burundais via le ministère de tutelle a décidé, depuis le mois d’avril 2021, de collecter, d’acheter et de conserver la production de maïs appartenant à certains agriculteurs burundais.
M. Dodiko a indiqué que cette même activité s’est poursuivie au cours de l’année 2022, au sein de l’Anagessa. Et cette dernière est chargée de remettre la production sur le marché à des prix abordables surtout pendant la période de soudure.
Le prix par kilo est fixé à 1 200 FBu
L’assistant du ministre a indiqué qu’au moment où les prix du maïs ont grimpé sur le marché, le gouvernement du Burundi via l’Anagessa a décidé de revendre cette production qu’elle a stockée depuis l’année dernière afin d’aider les agriculteurs burundais à faire face à cette flambée des prix du maïs sur le marché. Il est prévu que la vente de ces stocks de maïs débutera le lundi 28 novembre 2022. « L’Anagessa a fixé le prix par kilo à une somme de 1 200 FBu », de 8 heure du matin à 14 heures. Il a souligné que dans le but de faciliter les petits consommateurs, chaque famille a seulement droit à cinquante kilos.
« Chaque ménage sera représenté par une seule personne, et cette dernière doit se munir d’un sac dans lequel elle mettra la quantité achetée », a mentionné M. Dodiko, tout en rappelant qu’une commission composée de membres en provenance de la Primature, des ministères en charge du commerce, des finances et de l’agriculture est déjà mise en place dans le but de faciliter ce travail. Il a enfin demandé à l’administration locale et aux forces de l’ordre et de sécurité de collaborer pour le bon déroulement de cette activité.
Avit Ndayiragije