
Le président du Burundi a indiqué que dans cette réunion, chaque pays a eu l'occasion de présenter ses projets
Dans l’après midi du lundi 29 août 2022, le président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye est rentré d’une mission de travail qui l’avait conduit en Tunisie où il a participé à la 8e réunion entre le Japon et les pays africains. La réunion était centrée sur l’état des lieux du développement en Afrique, mais aussi sur le renforcement de la sécurité et de la sauvegarde de la paix, piliers du développement durable.
Le président Ndayishimiye a fait savoir que cette réunion a été une bonne occasion pour les pays africains de s’asseoir ensemble afin d’évaluer l’état des lieux du développement de ces pays en général, mais aussi de faire une appréciation sur la coopération entre les pays africains et le Japon en particulier. Le renforcement de la sécurité en Afrique et la sauvegarde de la paix étaient aussi parmi les sujets à l’ordre du jour.
En ce qui concerne le développement, le président Ndayishimiye a indiqué que les pays africains sont tous unanimes que les pays développés qui soutiennent les pays africains devraient les soutenir dans l’exploitation de leurs ressources naturelles car l’Afrique est très riche en ressources naturelles. A ce point, le Japon est d’accord et a accepté de soutenir les pays africains dans l’exploitation de leurs ressources naturelles. Aussi, M. Ndayishimiye a souligné que dans cette réunion, ils se sont convenus qu’il est très important pour tous les pays du monde de travailler en synergie pour lutter contre le terrorisme. A cette occasion, le Japon a présenté ce qu’il a prévu pour soutenir l’Afrique durant ces trois ans, car cette réunion se tient après les trois ans.
Des projets d’urgence qui nécessitent le soutien ont été présentés
Le président Ndayishimiye a précisé que chaque pays a eu l’occasion de présenter ses projets. Pour le Burundi, le constat est que l’étape franchie dans le domaine de la coopération avec le Japon est très satisfaisante. Il a précisé que dans le domaine de la santé, le Japon a cédé un prêt de 300 millions de Yen pour le Burundi. Le président de la république du Burundi en a profité pour présenter les projets d’urgence qui nécessitent le soutien. Il a notamment cité la construction d’une autoroute qui relie les deux capitales du pays, c’est-à-dire Bujumbura la capitale économique et Gitega, la capitale politique. D’autres projets ont été présentés, entre autres, l’aménagement du littoral du lac Tanganyika, la construction de cinq centres de formation professionnelle comme celui de Karusi dont les travaux sont en cours. Dans le domaine du sport, le président de la République a montré que le Burundi reste en arrière en ce qui concerne la constriction des stades modernes. C’est pourquoi, il a présenté le projet de construire un stade moderne qui pourra accueillir les jeux internationaux.
En marge de la réunion, le président Ndayishimiye a rencontré également le représentant de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) et ce dernier lui a promis qu’il va visiter le Burundi. Il a rencontré aussi le président de la Tunisie pour échanger sur la coopération entre ces deux pays. Une autre personnalité qu’il a rencontrée est le Vice- représentant du Fonds international qui collabore avec la Banque mondial. Ces deux autorités ont échangé sur la probabilité de commencer l’exploitation du Nickel au Burundi et sur la redynamisation de la société sucrière de Moso (Sosumo) dans l’objectif d’augmenter la production du sucre.
Fidès Ndereyimana