- Monsieur le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération au Développement ;
- Monsieur le Doyen du Corps diplomatique et Consulaire ;
- Mesdames et Messieurs les Chefs des Missions diplomatiques et consulaires ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales et Régionales;
- Mesdames et Messieurs les Hauts Cadres de l’État;
- Mesdames, Messieurs, Chers amis, en vos rangs et qualités respectifs,
- Avant tout propos, rendons grâce à Dieu qui nous accorde cette belle opportunité de nous retrouver tous ensemble dans cette cérémonie d’échanges de vœux, Lui qui nous a tous gardé sous sa protection divine tout au long de l’année écoulée. C’est à Lui que nous confions cette nouvelle année qu’Il nous as gratifiée!
- Recevez nos chaleureux remerciements pour avoir pris part aujourd’hui à notre ‘’ rencontre de famille’’ annuelle ; une occasion propice pour nous formuler réciproquement les vœux pour la nouvelle année et pour regarder ensemble les lumières et les ombres du chemin parcouru ensemble.
- Je tiens, particulièrement, à vous remercier, Monsieur le Doyen du Corps Diplomatique, pour les propos aimables que vous venez de tenir à mon endroit, à l’endroit de ma famille et à celui de mon pays. C’est un signe éloquent qui démontre la qualité des relations d’amitié et de fraternité existant entre mon pays et les États et Organisations que vous représentez.
- A Mon tour, je formule pour vous-mêmes et pour vos familles respectives mes vœux de bonne santé et de bonheur pour l’année 2023.
Je formule également des vœux de paix et de prospérité pour vos pays et pour vos Souverains et Chefs d’État, ainsi que de succès pour vos Organisations dans la réalisation de vos missions respectives.
- De même, je vous adresse mes chaleureux remerciements pour le travail que vous avez accompli tout au long de l’année écoulée, car c’est notamment grâce à vous que nos pays et Organisations continuent d’entretenir de bonnes relations.
Chers amis,
- Ces dernières années, les relations entre le Burundi et d’autres partenaires se sont nettement améliorées.
Les autorités Burundaises ont participé dans des fora internationaux et ont tissé des liens d’amitié et de coopération entre le Burundi et ses partenaires bilatérales et multilatérales. Le Burundi est très actif dans les organisations régionales et internationales : Nous participons dans les missions de maintien de la paix en République Centre Africaine dans le cadre des Nations unies, en Somalie dans le cadre de l’UA et en RDC dans le cadre de la communauté Est-Africaine.
- Le Burundi reste attentif sur les questions d’intérêt commun pour l’humanité.
La paix et le bien-être de tous les citoyens du monde en général et du Burundi en particulier est notre soucis permanent.
Il restera toujours un pays qui combat pour mettre fin à des conflits en Afrique et dans le monde. C’est ainsi que nous condamnons toutes sorte de guerre, que ce soit les conflits armés internationaux ou internes aux pays.
Nous prônons la paix sans équivoque et nous voudrions que tout conflit, quelque soit sa nature, soit résolu par des moyens pacifiques en mettant en avant le dialogue pour le règlement a l’amiable.
- Et dans le même ordre, le Burundi ne sera jamais partie dans un conflit opposant les pays ni ne soutiendra un groupe dans un conflit armé non-internationale.
En plus de prôner la paix dans le monde, le Burundi protège ses ressortissants en renforçant la diplomatie et la coopération avec les pays qui les ont accueillis. C’est ainsi que nous continuons à nouer de bonnes relationsavec tous les pays qui le souhaitent.
Monsieur le Doyen du corps diplomatique et consulaire ;
Excellences Mesdames Messiers ;
- Le Burundi est devenu un pays dont la stabilité est sans contestation.
Cependant, notre pays a longtemps souffert au moment où d’autres pays étaient stables et occupés par les questions de développement. Les malheurs qu’il a endurés ne prennent pas ses sources dans le cœur du Burundi seul. Nous savons tous que quand la politique de discrimination s’installait dans le pays, les nations ONU était témoins l’Allemagne était active et la Belgique était là sous le mandat de la SDN. Les USA et les pays de l’UE étaient témoins aussi.Seuls les pays de l’Afrique et de l’Asie souffraient comme nous.Aujourd’hui il est opportun d’avoir des discussions franches et véridiques pour comprendre ensemble comment gérer la situation du moment.
- Le Burundi a entamé le processus de vérité et de réconciliation qui est progressivement en train de connaitre des succes remarquables car tous les burundais ont pris conscience des réalités du passé et condamnent avec la même énergie les exactions du passe. C’est ainsi que la réalité du génocide qui a été perpétré au Burundi en 1972 n’a pas eu d’impact négatif dans l’esprit de cette nouvelle génération qui est engagée sur le chemin de la guérison des cœurs et des esprits des burundais pour une reconstruction effective de notre pays.
Tout le monde sait maintenant que l’enfant ne peut pas payer les crimes commis par ses parents. Notre préoccupation actuelle, c’est panser les plaies causées par cette tragédie et garantir que cela ne se reproduise plus jamais. Et cela demande des efforts considérables pour éviter de tomber dans les erreurs des leaders du temps passé.
- Dans ce processus ou nous sommes en train de guérir de nos traumatismes, de reconstruire notre pays et les esprits, il nécessaire que les partenaires avec qui nous avons partagé ce passé douloureux sachent aussi nous accompagner dans ce présent exigeant pour aller ensemble vers un avenir certains de cette nouvelle génération que nous créons avec un nouvel esprit.
Nous étions ensemble dans la période sombre, l’époque actuelle nous impose aussi à être beaucoup plus actif dans le bien,afin de garantir que nous faisons la bonne route ensemble.
Monsieur le doyen;
Mesdames, Messiers ;
- A l’époque où nous sommes nous avons besoin des uns et des autres, de l’Est à l’Ouest et du Nord au sud. Nous avons besoin de tout le monde, des États unies d’Amérique, de l’Union Européenne : la Belgique, de l’Allemagne, etc. Nous avons besoin de la Chine, du Japon, de la Russie et de l’Ukraine, et de tous les autres pays dans l’esprit de complémentarité. Nous avons besoin de l’Afrique, de l’Amérique du Sud et de l’Australie pour ne citer que ceux-là.
- C’est pour cela que, le petit Burundi interpelle humblement la communauté internationale à se lever comme un seul homme pour trouver pacifiquement une solution au conflit russo-ukrainien qui nous fait souffrir tous. Suite a ce conflit, nous faisons tous face au manque d’énergie, des fertilisants, decertaines denrées alimentaires dont nous avons besoin, sans oublier le sang des innocents qui coule chaque jour. Que cette tempête causée par les hommes passe pour faire place au bon temps.
- Nous avons d’autres défis qui devrait attirer notre attention : Les changements climatique, la démographie galopante, la pauvreté dans beaucoup de pays dont le Burundi et beaucoup d’autres phénomènes.
Au lieu de gaspiller nos richesses plutôt utiles pour la vie humaines dans le financement des guerres, prenons cette richesse pour financer la guerrejuste et noble pour le bien-être de l’humanité, celle de lutter contre la pauvreté.
D’ailleurs c’est ce combat qui nous occupe depuis que la paix et la sécurité sont revenues dans notre pays. C’est dans ce cadre que nous nous occupons au quotidien à organiser mieux notre économie et à mobiliser tous les citoyens au travail. Nous comptons aussi sur le renfort des partenaires que ce soit technique, logistique et financier.
Monsieur le Doyen ;
Excellences, Mesdames Messiers ;
- Je sais que d’une part vous nous observer et d’autre part vous nous appuyez. Il est vrai ; le Burundi est en retard de croissance mais il a des atouts fiables pour accroitre son économie.
Nous avons des ressources nécessaires mais nous avons besoin d’un capital financier pour mener notre chantier vers le développement durable, intégrale et inclusif.
Cela exige un partenariat efficace et dynamique. Je voudrais qu’on poser ensemble un partenariat qui signifie « cheminer ensemble vers un destin commun ».
En effet, Excellences, le monde est un et indivisible tel que Dieu l’a créé. Les frontières ne sont que des fruits de la pensée humaine que les leaders se sont donnés pour gérer l’humanité toute entière. Par ailleurs, nous entrons dans une ère qui exige l’unité des pays pour pouvoir progresser ensemble.
- Aujourd’hui, on doit retenir qu’aucun pays ne peut s’auto-suffire a lui seul car dans chaque coin du monde est placé une richesse dont l’autre a besoin. Donc, j’ai besoin de toi, tu as besoin de moi. Dis-moi donc ce que tu poursuis, je te dirai ce que je te donne et vice-versa.
C’est cela le partenariat gagnant-gagnant qui se crée par interaction. Et c’est ce genre de dialogue franc et sincère qui va créer l’harmonie pour l’humanité. Tu seras riche, je serai riche. Et, il n’y aura plus de concurrence, source de conflits et de tous les maux.
Excellences,
- Si j’insiste sur le partenariat gagnant-gagnant, c’est parce que je voudrais qu’on travaille conjointement pour le développement de notre pays ; je ne voudrais pas qu’on disperse les forces alors que nous poursuivons le même objectif : la recherche du bien-être des citoyens.
C’est pour cela que j’ai souhaité qu’il valait mieux que, dans chaque secteur d’activité, les partenaires intéressés s’asseyent ensemble avec les cadres de ce secteur pour préparer un plan c’action conjoint et faire ensemble une évaluation périodique sur les résultats atteints.
- J’y insiste parce que j’ai trouvé des partenaires que je qualifierais de « faux partenaires » qui voudraient faire l’évaluation d’un programme dans lequel ils n’ont pas investi. Normalement ce sont les actionnaires qui s’assemblent pour analyser le bilan généré par leurs actions ; le contraire n’est pas juste. Nous avons besoin de vos soutien technique, matériel et financier dans les domaines qui vous intéressent ; mais dans esprit uni pour gagner ensemble.
D’ailleurs j’en profite pour vous informer que très prochainement je vais organiser un compact avec les partenaires qui sont intéressés dans le secteur agricole car c’est le secteur que nous avons choisi comme leitmotive de notre combat contre la pauvreté.
Monsieur le Doyen ;
Excellences,
- Nous commençons cette année 2023 avec beaucoup d’espoir. On n’a pas faitde faux départ.On a terminé l’année 2022 après avoir fait l’autoévaluation au sein de l’équipe gouvernementale pour commencer le nouvel an avec l’équipe qui gagne. C’est pour cela que vous avez vu un petit réaménagement pour constituer une équipe gouvernementale beaucoup plus dynamique.
Pour entamer cette année, nous avons organisé une retraite gouvernementale pour nous familialiser une fois de plus du programme du gouvernement centré sur les stratégies de lutte contre la pauvreté. Notre combat, comme je l’ai dit, s’oriente vers le bien-être des citoyens.
- Aujourd’hui, tous les ministres sont en périple dans toutes les provinces pour recueillir des desiderata des citoyens. Ils termineront ces descentes avec une étude approfondie sur les stratégies qui nous permettre de répondre aux doléances des citoyens et sur la façon de mettre nos forces ensemble dans ce processus de développement du pays.
- Je vous assure, chers partenaires, que le pays démarre surement car les questions des droits et liberté de l’Homme, de division et des tensions politiques qui ont miné le Burundi dans le passé sont dissipées. Tout le peuple burundais, sauf des personnes animées de mauvaise foi, est uni, convaincu qu’il est possible de vaincrenotre ennemi commun, pauvreté.
- Nous sommes organisés comme un corps d’armée, tous contre la pauvreté sans laisser personne derrière.
Nous sommes en train de gérer les méfaits des vicissitudes du passé pour la transformation de la conscience des leaders de ce pays qui ressuscite en toute évidence.
L’année écoulée, on a réuni les leaders des partis politiques pendant deux jours pour évaluer l’état de la démocratie au Burundi et échanger sur les questions de développement. Les résultats se sont avérés très positifs et nous nous sommes encouragés de continuer cette approche de dialogue entre les acteurs politiques et les institutions étatiques sur la vie de la nation. C’est cela qui, non seulement crée la confiance entre les dirigent et le peuple mais renforceégalement l’harmonie sociale et l’apaisement.
- Je n’y vais pas sans dire que dans le sens de la réconciliation effective, l’écoute de citoyens par contact direct a permis de trouver les solutions sur beaucoup de question notamment, décider de renforcer la juste par des réformes nécessaires notamment la restauration de la juridiction de base qui un organe de médiation dans des conflits communautaires. A cette reforme s’ajoute le renforcement du conseil supérieur de la magistrature qui pour lutter contre la corruption des juges a eu le pouvoir de juger « le mal jugé ». Cette pratique permet aussi d’évaluer la compétence de juges à interpréter les règles de loi.
En plus les doléances des citoyens par contact direct avec l’autorité a permis de lutter contre certaines injustices, des exactions de certaines autorités locale, la corruption et les malversations économiques.
Dans ce même domaine des droits des citoyens, la non-discrimination a été un sujet important qui a conduit a l’adoption d’un programme de l’éradication définitive de la discrimination faite contre de la composante des Batwa dans le passé. Cela se fait par la discrimination positives par l’intégration des Batwa dans les secteurs de la vie sociale par l’octroi des propriétés foncières et dans par leur ’intégration dans les services publics.
Monsieur le Doyen;
Mesdames, Messiers ;
- J’abuse en vous encombrant par les mots alors que nous sommes venus pour jouir ensemble les vœux du nouvel an; mais laissez-mois terminer mes propos en vous informant des actions prioritaires du gouvernement pour cette année, en plus du programme en cours que vous connaissez :
- De prime abord, il y va de soit de continuer sans relâche le combat pour la bonne gestion de la chose publique car, nous en sommes conscient, l’irresponsabilité de certains fonctionnaires, la corruption et les malversations économiques sont les causes principales qui freinent le développement et qui créent des conflits sociaux.
C’est pour cette raison que nous devons rendre beaucoup plus actif les fonctionnaires pour servir effectivement tous ceux qui s’adressent en eux.
En plus, la solution que nous trouvons efficace pour améliorer l’administration publique et lutter contre les malversations économiques c’est développer la digitalisation des services publiques. Je remercie déjà certains parmi vous qui ont pris l’engagement de soutenir le gouvernement dans ce sens.
- En deuxième lieu, nos actions vont s’orienter sur la mobilisation de tous les citoyens au travail. La lutte contre la pauvreté exige le travail sans relâche ; nous avons décidé d’éradiquer le chômage dans notre pays car le travail est là et il nous attend. Notre objectif est qu’ il n’y aura plus une activité à négliger surtout les activités qui nécessitent un travail de masse.
Nous avons déjà créé des unités de production agricole et dans d’autres secteurs d’activité. Ce qui nous reste, c’est aligner les operateurs économiques et les investisseurs sur les mêmes fronts en renforçant le système de partenariat pour que chacun trouve sa place à ce front. Avec ce principe et compte tenu du réaménagement de l’Agence de Développement du Burundi, avec des règles très attrayant dans le code des investissements, je ne doute pas que les investisseurs étrangers trouveront de la place.
Dans ce même ordre, nous sommes conscients que ce qui intéresse les investisseurs est le cadrage macroéconomique. Dans ce domaine, nous venons d’entamer une série de réformes qui aboutiront, je ne doute pas, sur des résultats positifs.
Nous nous réjouissons de l’engagement du Fonds monétaire international et de la banque mondiale pour appuyer le Burundi dans ce sens.
Mais d’ores et déjà, je voudrais tranquilliser tout le monde ici, la réalité est que la production nationale est garantie, le marché des produits ici est le moins cher de la région ; c’est uniquement l’organisation de marche de change qui a connu des perturbations et le désordre qu’elles ont causé doit être corrigé dans de très courts termes.
En plus de cela, nous voulons accélérer l’amélioration du système de production, de transformation et de commercialisation de nos produits vers le marché extérieur pour équilibrer notre économie.
Je vous garantis, Excellences Mesdames, Messiers, que nous avons à vendre : les ressources minières, les produits agricoles, le tourisme, les TIC et j’en passe. Et, tous cela va nous procurer des richesses qui nous permettront de subvenir aux besoins du peuple. C’est pour cela qu’on mobilise tout le monde au travail car plus on travaille, plus on s’enrichi.
Monsieur le doyen du corps diplomatique et consulaire ;
Excellences Mesdames, Messiers ;
- Pour réussir notre pari, nous mettons en avant-garde les jeunes et les femmes dans ce système de production car ces groupes sont de réels moteurs dans les secteurs de développement socio-économique.
Le gouvernement continue à soutenir des projets femmes et jeunes en mettant en place des mécanismes d’appui aux activités de production. C’est dans ce cadre que le gouvernement subventionne le secteur agricole à hauteur de 70 pour les intrants agricoles et a mis en place le Programme d’autonomisation Économique et d’emploi des jeunes (PAEEJ) et le Fonds d’Impulsion, de Garantie et d’Accompagnement (FIGA) pour permettre aux jeunes et femmes à accéder aux crédits via la Banque d’Investissement pour les Jeunes et la Banque d’Investissement et de Développement pour les Femmes.
- Monsieur le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération au Développement ;
- Monsieur le Doyen du Corps diplomatique et Consulaire ;
- Mesdames et Messieurs les Chefs des Missions diplomatiques et consulaires ;
- Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales et Régionales;
- Mesdames et Messieurs les Hauts Cadres de l’État;
- Mesdames, Messieurs, Chers amis, en vos rangs et qualités respectifs,
- Nous sommes fermentent engagés à continuer à arroser notre coopération pour le développement afin qu’elle soit davantage renforcée et dynamique.
En effet, si on s’est engagé sur la même route, nous devons coopérer pour mettre de côté toutes les embuches. Et, cette coopération doit être sincère, mutuellement bénéfique et mettant le citoyen au centre de nos actions.
- Je remercie les partenaires qui se sont déjà engagés et encourage d’autres qui sont encore dans le cadre de dialogue avec le Gouvernement.
Pour tout le monde, je vous exhorte de considérer le Burundi sur base de son propre contexte, sur base des réalités objectives lors des négociations, dialogues et discussions.
Le Burundi est un pays qui démarre après de longues années d’instabilité ; il n’est donc pas à comparer avec des États qui étaient stables depuis longtemps. L’évaluation du pays sera plus objective et plus adaptée si on considère cette donne.
- Ainsi, réitérant encore nos remerciements pour le pas déjà franchi ensemble et confiant que cette année sera plus fructueuse et nos relations encore plus florissantes, je vous prie de lever vos verres pour les vœux de bonne santé, de bonheur, de paix et de prospérité à nos pays et organisations respectifs.
Que vive l’amitié entre les peuples
Je vous remercie.
Que Dieu vous bénisse.