
Les médias contribuent à inverser la tendance négative dans la société
L’Association burundaise des femmes journalistes du Burundi (AFJO) en collaboration avec le Pnud organise, du 30 au 31 août 2022, un atelier de sensibilisation et d’information des professionnels des médias sur l’intégration du genre dans les projets et les programmes du développement. Au cours de cet atelier, il a été prouvé que pour qu’il y ait un bon processus de développement, il faut intégrer le genre dans tous les projets et les programmes envisagés pour que la femme et l’homme en bénéficient.
Dans son discours d’ouverture, l’assistant de la ministre de la Communication, des technologies, de l’information et des médias, Thierry Kitamoya a fait savoir que le document de politique nationale de la communication et des médias reconnaît que les organes de presse sont le reflet de la société. C’est pour cette raison qu’ils doivent faire ressortir davantage le fait que l’égalité des genres soit un droit humain fondamental. Il a rappelé que la parité hommes- femmes dans les médias implique que ces derniers soient représentés de façon équitable. Non seulement dans les postes de responsabilités et les emplois disponibles dans les entreprises de presse, mais aussi, dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information.
M. Kitamoya a précisé que bien que les chiffres restent relativement bas, le gouvernement du Burundi a fourni des efforts remarquables dans la prise en compte du genre dans ses politiques et programmes.
Cependant, cet orateur, il a reconnu que l’intégration du genre fait face à différents défis. Il a cité, entre autres, le poids culturel qui pèse sur les femmes; le fait que les femmes et les filles soient analphabètes limite leur accès à l’information. Par conséquent, ils ne sont pas au courant des droits concernant l’équité et l’égalité dans l’intégration du genre dans les projets de développement familial.
Pour y remédier, les médias doivent tenir compte de ces défis pour essayer d’intégrer le genre dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information.
Les médias jouent un rôle prépondérant pour intégrer le genre dans la société
Dans son mot de bienvenue, la représentante légale de l’AFJO, Diane Ndonse a indiqué que la communication et les médias constituent des éléments fondamentaux de développement socioéconomique, de cohésion sociale et d’intégration régionale. Elle a précisé que les médias jouent un rôle prépondérant dans l’évolution de l’aspect genre dans la société. C’est pour cette raison que l’AFJO souhaite toujours collaborer avec les médias pour intégrer le genre dans la société. Elle s’est réjouit des efforts du gouvernement à travers le ministère en charge des médias pour avoir mis en place la charte des médias sensible au genre. Elle a affirmé que cette charte a déjà montré sa contribution dans l’intégration du genre dans les médias.Elle a pour ce faire souhaité que ladite intégration soit effective dans les programmes des médias.
Prôner pour un changement positif de la société
Le représentant résident a.i. du Pnud au Burundi a fait savoir que l’une des missions de cette organisation internationale est la contribution au changement de la société pour un bon processus de développement. Pour cette raison, il a jugé intéressant d’appuyer les médias à travers l’AFJO pour qu’ils intègrent le processus de changement de mentalité dans la société. Selon lui, il est temps que les médias contribuent à inverser la tendance négative de la société. Les médias doivent ainsi prôner l’équité et l’égalité du genre pour qu’il y ait un bon processus dans les projets et les programmes de développement.
Rose Mpekerimana