L’appel lancé par le maire de la ville invitant la population à planter des arbres dans les espaces publics libérés par la démolition des constructions anarchiques devant les parcelles commence à se manifester dans la zone Buyenzi. Le long de l’avenue de la Santé, il s’observe des plantes récemment repiquées en vue de la préservation de l’environnement.
La plantation des arbres devant les parcelles constitue une source d’air frais, du bon vent, d’ombre et procure un climat doux sans oublier la préservation de l’environnement non seulement devant les parcelles et dans la cour mais également dans toute la localité où la population adopte en masse cette louable pratique. A cette fin, il s’observe des plantes nouvellement repiquées sur certaines parties de l’avenue de la Santé en zone Buyenzi.
Sur d’autres avenues de ladite zone, les habitants n’ont pas encore adhéré à ce programme du maire de la capitale économique du Burundi de planter les arbres dans les espaces libérés par la démolition des constructions. Par contre, ces espaces ont tendance à être occupé par différents métiers notamment les restaurants au niveau de certaines parcelles.
Pour éviter les constructions en dur, les propriétaires de ces restaurants y installent des parasols et les clôturent avec des rideaux en tissu pendant la journée et les désinstallent à la tombe de la nuit après les activités. Cette attitude pourrait déstabiliser cette bonne initiative du maire de la ville allant dans le sens de préserver l’environnement.
Il revient aux administratifs à la base notamment les chefs de quartier et les chefs de cellule à s’impliquer activement dans la sensibilisation de la population pour mettre en œuvre l’appel du maire. Et cela pour rendre verdoyant les rues et les avenues de la capitale économique Bujumbura.
Qu’à cela ne tienne, il est plutot important de planter les arbres fruitiers car ils sont doublement bénéfiques d’autant plus qu’ils préservent l’environnement et produisent des fruits. Ces derniers sont d’une importance capitale pour la santé humaine.
Ezéchiel Misigaro