C’était le mercredi 2 août 2023,qu’ il y a eu le lancement officiel du projet de la Diaspora Ndundi à la Banque de la république du Burundi par Berchmas Manirakiza, deuxième vice-président de l’association de la Diaspora Ndundi, afin d’alimenter le compte ouvert par la présidence de la République pour la diaspora, à raison de cinq dollars ou plus par mois et par personne, pour le développement du pays.
« Un certain nombre de Burundais vivant à l’étranger se sont rencontrés, la matinée du 2 août 2023, à la Banque de la république du Burundi, pour commencer le projet de l’association de la Diaspora Ndundi. L’idée de faire ce genre d’activité est née de la semaine de la diaspora au Burundi, où il a été demandé à chaque Burundais vivant à l’étranger de donner une contribution d’au moins cinq dollars par mois, afin que cette dernière aide dans les projets de développement du pays. C’est une activité qui va durer une année c’est-à-dire depuis ce mois d’août jusqu’au mois de juillet de l’année prochaine», explique M. Manirakiza.
Il ajoute que jusqu’à ce mois de juillet 2024, il faudra informer l’association de l’état d’avancement de l’activité et le montant qui aura étécollecté. Ce fonds est destiné à aider les jeunes dans les projets de développement. Ce que le président de la République, Evariste Ndayishimiye souhaite, c’est que le montant donné aide les jeunes chômeurs, qui n’ont pas d’emploi, afin qu’ils puissent créer leurs propres emplois.
M. Manirakiza dit aussi que le nombre de Burundais vivant à l’étranger, membres de l’association de la diaspora Ndundi est estimé à cinq cent milles personnes (500 000). Si chacun parmi eux parvenait à s’acquitter d’au moins cinq dollars par mois, le montant collecté sur une année s’élèverait à trente millions de dollars (30 000 000 $).
M .Manirakiza invite tous les membres de la diaspora étant au Burundi ou à l’étranger, qui n’ont pas encore pu verser les cinq dollars ou plus au compte ouvert à la Banque de la république du Burundi, de venir le faire le plus tôt possible comme c’est le mois de démarrage du projet.
Odette Nijimbere (stagiaire)