Le ministère de la Fonction publique, du travail et de l’emploi (MFPTE) a procédé le vendredi 21 janvier 2022, au lancement officiel du Projet d’appui à la gouvernance économique et financière (Pagef) au Burundi financé par la France à travers la coopération entre le Burundi et la France. Ce projet coûtera 892 700 euros soit environ 2 000 000 000 FBu.
Le secrétaire permanent au MFPTE, Adolphe Banyikwa, a indiqué que les interventions de Pagef permettront d’accroître les capacités des formateurs de l’Institut supérieur de gestion des entreprises (ISGE), de l’Ecole nationale d’administration (Ena) ainsi que des cadres de la Cour des comptes pour être à l’aise dans la prestation de ces trois institutions publiques rendent à leurs usagers habituels.
Selon M. Banyikwa, le PAGEF s’inscrit dans une autre série d’actions appuyées par les partenaires techniques et financiers (PTF) du Burundi en rapport avec les objectifs de la politique nationale pour le développement du Burundi (PND) 2018-2027. Il salue ce soutien de la France au gouvernement du Burundi et recommande que la poursuite des activités dudit projet bénéficie des financements directs au lieu des financements en nature.
Le Pagef s’incrit de la PND
Quant à l’ambassadeur de France au Burundi, Jérémie Blin, le coût du Pagef est de 892 700 euros soit environ deux milliards (2 000 000 000 FBu). A part le renforcement des capacités de trois institutions à travers la formation des formateurs, mentionne M. Blin, ce projet va accorder des bourses et financer les équipements pédagogiques utiles à ces institutions.
L’ambassadeur souligne que ce projet est très intéressant car il s’inscrit dans le Plan national de développement du Burundi. Il souhaite travailler dans le cadre des lignes directives définies par le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, et voir dans quelles mesures la France, à travers son ambassade au Burundi, peut contribuer à ce que le PND 2018-2027 et les réformes lancées par le président de la République puissent avoir des succès.
M. Blin s’attend à ce que les formés acquièrent des compétences et de nouvelles méthodes de travail afin qu’ils les adaptent dans leurs milieux de travail respectifs en les utilisant de la façon qui leur semblera la meilleure dans leur travail de tous les jours.
Ezéchiel Misigaro