Le lundi 19 février 2024 à la prison centrale de Rutana, le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye à procédé au lancement officiel de la libération des prisonniers qui sont poursuivis pour des infractions mineures, ceux qui ont purgé un quart de leur peine et ceux se sont bien comportés. A cette occasion 558 prisonniers ont été libérés et parmi ceux-ci figurent ceux dont leurs dossiers n’étaient pas encore clôturés et à qu’il est demandés de continuer à se présenter devant la justice s’ils sont convoqués. D’autres sont ceux qui n’ont pas encore terminé le paiement des amandes et indemnités qui leur sont infligées. Ces derniers sont obligés de continuer le paiement.
Dans son mot, le procureur général de la République Léonard Manirakiza a fait savoir qu’après l’appel du chef l’Etat à l’intention de la justice de libérer les prisonniers poursuivis pour des infrastructions mineures en vue de désengorger les prisons, le parquet général a mis en place une commission composée des procureurs et des substituts, pour étudier les dossiers des prisonniers, afin d’identifier ceux qui sont concernés par cette mesure. Il a précisé que la majorité de ceux qui sont concernés par cette mesure sont poursuivis pour des infractions mineures comme le vol qualifié, trafic humain, escroquerie, fraudes, etc.
Les libérés ont été demandés de rejoindre les autres sur le champ de travail
Après le mot de bienvenue une séance de moralisation des prisonniers a été animée par le chef d’Etat. Au cours de cette séance, le président Ndayishimiye a indiqué qu’il n’est pas bon de voir des gens actifs vivre dans des prisons et consommer sans produire. Leur place, a expliqué M.Ndayishimiye, est plutôt auprès de leurs familles respectives afin d’œuvrer pour le développement du pays. C’est ainsi qu’il a souhaité aux prisonniers qui ont la chance d’être libérés une bonne réintégration au sein de leurs familles respectives et de travailler beaucoup mais aussi de faire tout pour éviter les infractions qui pourraient les faire retourner en prison. Et pour y arriver, le chef de l’Etat leur a demandé de suivre les commandements de Dieu et lire la Constitution du Burundi afin de savoir leurs obligations en tant que citoyen burundais. Parmi ces obligations, M. Ndayishimiye a cité, entre autres, le respect du concitayen et ses biens, être caractérisé par une cohabitation pacifique et contribuer à la protection du pays, contribuer au développement de la famille et du pays. Les communautés d’accueil sont aussi invitées à accueillir chaleureusement ces prisonniers libérés. Le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a salué le pas franchi par la province de Rutana vers le développement, vu le bâtiment en étage qui servira de bureau provincial dont elle se dote actuellement. C’est un signe que la vision d’un Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060 sera atteint sans doute.
Lors des cérémonies de lancement officiel de la libération des prisonniers, 558 individus ont été libérés. Cette activité va se poursuivre dans d’autres prisons du pays.
Eric Sabumukama