Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a procédé le jeudi 3 mars 2022, à l’ouverture officielle des activités de la Banque d’investissement et de développement pour les femmes (BIDF). Il a indiqué que le capital de cette banque est de dix milliards de francs burundais et que l’Etat détient 15 %.
« La création de la Banque d’investissement et de développement pour les femmes permettra de garantir la prospérité de tous et un avenir radieux pour toutes les filles et femmes du Burundi », a fait remarquer le président Ndayishimiye. Il a également indiqué que la création de cette institution bancaire est la concrétisation de l’objectif de l’exécutif burundais de permettre à tout burundais d’adopter une démarche innovante pour booster l’économie nationale.
Le président Ndayishimiye a également indiqué que la création de cette banque, cadre bien avec le Plan national de développement (PND 2018-2027). L’objectif est de permettre aux femmes et filles burundaises d’avoir des facilités dans la création et l’accomplissement des projets générateurs de revenus et de faciliter l’inclusion financière.
Le chef de l’Etat a profité de cette occasion pour appeler toutes les femmes et filles à se regrouper et à travailler en coopératives. « L’adhésion dans des coopératives et associations permettra à cette catégorie de bénéficier, non seulement des crédits, mais aussi à aiguiser leurs connaissances en matière de gestion des projets».
Sortir le peuple de la pauvreté
Quant à l’Administrateur directeur général de la BIDF, Marie Salomé Ndabahariye. La vision de la banque est de permettre aux femmes et filles burundaises d’avoir des facilités, de montrer leurs talents dans la croissance économique du pays. Elle est optimiste que, grâce à cette banque, les femmes et les filles vont contribuer au développement du pays et qu’elles vont enregistrer des réalisations appréciables et considérables.
La création de la Banque d’investissement et de développement pour les femmes vient après le démarrage des activités de la Banque d’investissement pour les jeunes (Bije) et vise à sortir le peuple burundais de la pauvreté.
La Première dame Angeline Ndayishimiye, accompagnée d’autres femmes leaders, a encouragé les autres femmes à ouvrir leurs comptes dans cette banque pour prêcher par le bon exemple.
Moïse Nkurunziza