
Sous le thème, « Partenariat fructueux pour un Burundi émergent : la diplomatie économique, locomotive du développement durable et inclusif », le ministère des Affaires étrangères et de la coopération au développement a procédé, le vendredi 27 juin 2025, à Bujumbura, au lancement de la 10e édition de la semaine diplomatique. Le secrétaire permanent au dit ministère, Ferdinand Bashikako a tenu à préciser que cette semaine est organisée dans le but de renforcer la communication avec différents partenaires au développement du Burundi.
« Considérant que 2025 a été déclarée une année de référence pour la mise en œuvre de la Vision Burundi, pays émergent en 2040 et développé en 2060, cette semaine diplomatique se propose de mettre en lumière la marche décisive du Burundi pour atteindre cette noble vision à travers les cinq piliers de la diplomatie économique, cadre adéquat pour coordonner les différents partenariats pour un développement durable et inclusif du Burundi », a indiqué M. Bashikako.
Au cours de ces cérémonies qui ont vu la participation des corps diplomatiques et consulaires accrédités au Burundi, M. Bashikako s’est dit très confiant du développement de la diplomatie burundaise. « La diplomatie burundaise a beaucoup évolué ces derniers temps et pèse aujourd’hui sur I’échiquier régional en présidant le Comesa et en occupant la vice-présidence de l’Union africaine pour la période 2025-2026 ». Il s’est également réjouit que lors de la table ronde économique organisée au mois de décembre 2024, le Burundi a vu la participation des investisseurs en provenance de plusieurs pays et qui se sont engagés à apporter leurs capitaux dans le pays. « Le Burundi est un pays aux mille et une opportunités économiques, touristiques, culturelles », a-t-il rappelé. Et de renchérir en affirmant que, dans le cadre de la mise en œuvre de notre vision d’un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060, la diplomatie s’est réorientée résolument vers une approche économique, fondée sur des partenariats mutuellement avantageux.

Une adresse sur d’affaires et de tourisme
« Le Burundi s’ouvre au monde avec pragmatisme, en mettant en avant ses atouts naturels, sa jeunesse dynamique et son climat d’affaires en nette amélioration », a cimenté le secrétaire permanent. Il a enfin lancé un appel franc et chaleureux aux investisseurs internationaux à investir au Burundi. « Le Burundi est une terre d’opportunités, un marché en pleine croissance, et un partenaire fiable pour des investissements durables, responsables et porteurs d’avenir », a-t-il conclu.
Dans son exposé sur la diplomatie économique, l’ambassadeur du Royaume de Belgique au Burundi, Michael Wimmer a montré clairement ce qu’il faut faire pour résoudre les contraintes transversales depuis la phase produit jusqu’à l’après vente en passant par le marketing. Il s’agit notamment de veiller au taux de change et d’assurer la stabilité macro financière. Il s’agit aussi d’améliorer le climat d’affaires, la digitalisation et le développement d’infrastructures.
Moïse Nkurunziza