La réserve naturelle de Kigwena est constituée de différentes sortes d’espèces animales et végétales. Elle est surveillée par les gardes forestiers, mais le nombre est insuffisant compte tenu de sa superficie. C’est une forêt qui a une importance capitale dans la protection de l’environnement.
Lors de la visite effectuée dans la réserve naturelle de Kigwena, Consolateur Nitunga, gouverneur de la province de Rumonge fait savoir que cette forêt est également appelée réserve Péri guinéenne compte tenu des espèces qui ressemblent à celles de la Guinée. Cette réserve de Kigwena a une superficie de 565 hectares et regorge de plusieurs sortes d’espèces végétales et animales.
Cette forêt a une importance capitale dans la protection de l’environnement avec toutes les espèces végétales et animales. Il y a également beaucoup d’arbres qui permettent à la pluie de tomber régulièrement. Grâce à cette pluie, on peut cultiver pendant toutes les saisons et avoir beaucoup de récoltes.
M.Nitunga indique qu’il y a une tentative de déforestation exercée par la population environnante. Les gens pénètrent à l’intérieur de la forêt pour chercher le bois de chauffage même si c’est interdit. La population est au courant qu’il est interdit d’entrer à l’intérieur de la forêt mais elle le fait en cachette. La réserve est surveillée par les gardiens mais sont insuffisants. On aimerait que l’Office burundais pour la protection de l’environnement (OBPE) augmente le nombre de gardes forestiers afin de pouvoir contrôler toute la forêt.
M. Nitunga indique qu’au sein de l’OBPE, on continue à sensibiliser la population pour qu’elle comprenne qu’elle doit aussi contribuer à la protection de cette réserve naturelle. La population doit aussi comprendre qu’il est dangereux d’entrer dans la réserve car dernièrement un enfant qui était à la recherche des fruits a été mordu mortellement par un serpent.
M. Nitunga a rappelé qu’il y a des chimpanzés qui ont été exportés vers le Kenya. Il demande au gouvernement de prendre la question en mains afin de les rapatrier.
M. Nitunga décourage également les gens qui disent que la réserve leur appartenait avant leur fuite en 1972. Cela n’est pas correct, car la loi qui régit cette réserve a été mise en place en 1958.
Lucie Ngoyagoye