Des cas de banditisme, des tueries et autres crimes observés souvent dans les différentes localités du pays sont causés par des armes qui sont détenues illégalement par la population. Tels sont certains effets qui ont été énumérés par le président du Centre d’encadrement pour le développement des anciens combattants (Cedac).
Pour Isidore Nizigiyimana, président du Cedac, la détention illégale des armes par la population entraine beaucoup de problèmes à la vie sociale et a des effets néfastes sur les détenteurs illégaux. Concernant les effets des armes détenues illégalement par la population, le président du Cedac a mentionné que la détention illégale des armes freine le développement durable du pays en général et de la population en particulier, perturbe la paix et la sécurité dans le pays et emporte indistinctement beaucoup de vies humaines .
Isidore Nizigiyimana, a fait remarquer qu’une personne qui détient illégalement une arme, détient aussi sa mort. Car, a-t-il ajouté, ces armes peuvent causer beaucoup de problèmes aux membres de la famille, et surtout les enfants. M. Niziyimana a indiqué que le Cedac travaille avec les anciens combattants au niveau de tout le pays et que dans ses missions figure aussi la sensibilisation des ex combattants sur la remise volontaire des armes.
« Il en est de même pour celui qui connaitra une personne qui détient illégalement une arme. Le détenteur de cette information doit chaque fois dénoncer cette personne à ces mêmes quatre catégories de responsables locaux », a informé M. Niziyimana. Ce dernier a beaucoup affirmé que le rôle de la population est indéniable pour que cette commission réussisse dans sa mission.
Chacun doit être responsable
Quant à la sécurité de la population, le président du Cedac a fait savoir que les armes détenues illégalement par la population contribuent souvent à la perturbation de la sécurité publique. Dans la majorité des cas a signalé M. Nizigiyimana ,on a trouvé que ces mêmes armes détenues illégalement servent aux malfaiteurs qui commettent différents crimes au sein de la population, tant urbaine que rurale. « Que toute la population soit responsable d’elle-même pour contribuer au renforcement de la paix et la sécurité au sein de notre pays », a insisté M. Nizigiyimana.
Avit Ndayiragije